Il y a mille ans à Valenciennes,
Vilaine peste fit des siennes
et la ville fut décimée,
Bertholin se mit à prier.
Il croyait en toi, Marie,
voulait que la ville soit guérie
de ce fléau maudit.
Par la prière il réussit.
Tu tendis un long cordon
qui assura la protection
de tous les habitants
On te célèbre tous les ans
Mais dis-moi Marie,
si comme Bertholin je te prie,
est-ce que tu peux entourer d'un cordon
ceux qui ont besoin de protection ?
Marie qui entends nos pleurs
peux-tu protéger ceux qui ont peur
des fanatismes et puis des guerres,
des violences de la terre ?
Peux-tu accorder protection
à ceux qui n'ont plus de maison ?
Des obus à répétition
ont causé leur démolition.
Pourrais-tu encore protéger
les réfugiés, les sans papiers
qui cherchent un lieu où se poser,
attendent un mot pour espérer ?
Et protéger l'arc antillais
d'Irma qui vient le ravager,
ce cyclone qui vient détruire
ce qu'on mit du temps à bâtir ?
Marie le monde a tant besoin
que tu lui tendes encore la main
pour lui épargner les détresses
qui trop souvent l'oppressent
Viens donc encore, nous t'en prions
nous protéger de ton cordon
et nous nourrir, c'est bien normal
de ton cordon ...
ombilical