Amélie inscrite pour le pèlerinage en Terre Sainte !

"Je pense que cette expérience est un beau moyen de concrétiser notre foi dans la mesure où l’on va se rendre dans des endroits que l’on ne conçoit qu’à travers la Bible et qui nous paraissent donc très lointains"

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Je m’appelle Amélie Marmuse, j’ai 19 ans et je suis étudiante en sciences politiques à Lille. J’étais au lycée à Cambrai, à Saint-Luc, c’est comme cela que j’ai pu découvrir les différentes activités proposées par le diocèse. Au-delà de cela je suis assez extravertie, quoique, j’ai tendance à m’améliorer avec le temps. Je suis plutôt intéressée par la culture. Quand je parle de culture c’est assez varié, globalement j’essaie toujours de dénicher les petites informations (la plupart du temps inutiles), histoire de meubler les conversations. Je crois aussi que j’ai besoin de me sentir utile, c’est quelque chose qui est vraiment important à mes yeux. J’aime me réveiller le matin en sachant que la journée sera pleine de surprises et qu’au final j’apporterai quelque chose à ceux qui m’entourent.

 

Pourquoi avoir choisi de participer au projet « Terre Sainte 2017 » ?

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Il y a deux ans j’ai eu l’opportunité de passer 5 mois en tant que permanente dans la communauté de Taizé. Cela m’a permis de me ressourcer, de me repositionner. Non pas que je veuille devenir « bonne-sœur », certainement pas, mais cette expérience m’a vraiment permis de reconsidérer mes priorités.  La « catholicité » n’est pas trop à la mode en fait et c’est assez difficile d’assumer au quotidien le fait de « croire », en quelque chose qui parait souvent abstrait quand on en parle autour de nous. Mais au-delà de ça, j’ai pu rencontrer des personnes venant des quatre coins du monde et c’est vraiment ça qui m’a amené à penser autrement, en sortant un peu des barrières occidentales. On se plaint souvent, je ne dis pas que c’est illégitime, mais je pense que si l’on regardait un peu plus ce qui nous entoure, on aborderait sans doute les choses autrement.  

De plus, en juillet j’ai participé aux journées mondiales de la jeunesse et c’est là que j’ai pu parler de ce projet avec Sœur Nelly, qui vient de la communauté des sœurs de la Sainte Croix de Jérusalem et c’est elle qui m’a convaincu de participer.

 

 

Quel est le moment que tu attends le plus ?

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Je ne sais pas s’il est vraiment possible d’identifier cela à l’heure d’aujourd’hui. Tout m’attire en fait. C’est la classe de pouvoir raconter à ses enfants que l’on a passé 3 jours dans le désert en dormant dans une tente de bédouins non ? Mais c’est tout autant la classe de dire que l’on est allé à Jérusalem.

Je pense que cette expérience est un beau moyen de concrétiser notre foi dans la mesure où l’on va se rendre dans des endroits que l’on ne conçoit qu’à travers la bible et qui nous paraissent donc très lointains.

 

 

Que crois-tu pouvoir retirer de cette expérience ?

 

On va avoir l’opportunité de rencontrer des chrétiens de Terre Sainte, qui auront une autre expérience de la foi chrétienne et ça nous permettra sans doute de comprendre un peu plus tout ce que l’on voit dans les médias, en échangeant directement avec les personnes concernées. C’est donc l’expérience humaine qui m’attire le plus.

 

Article publié par emmanuel canart • Publié le Mercredi 09 novembre 2016 • 1000 visites