La lumière de Bethléem 2022 est arrivée à Maroilles

Propager la lumière de Bethléem, comme on propage la paix. La paix entre nos mains, fragile et forte à la fois. Récit de l'après-midi du début de sa diffusion dans notre diocèse. 1ère étape à Maroilles. Prochaine étape : chez vous !

Cette année la diffusion de la lumière de la paix est organisée conjointement par le doyenné de Mormal, les groupes de scouts et guides de France de Val de Sambre, de Le Quesnoy et les scouts et guides d'Europe. Symbole de paix, chacun peut la recevoir ou la diffuser à ses proches.

 

Un lieu et un temps

Comme son nom l’indique, l’histoire de la lumière de la paix de Bethléem commence à Bethléem ! Une petite ville à 10 km au sud de Jérusalem qui vit naître l’enfant Jésus.

Depuis 1986, les scouts autrichiens ont imaginé ce symbole fort à la veille de Noël. Un jeune scout autrichien se rend dans la grotte de la Nativité pour y allumer une bougie. Cette petite flamme, symbole de paix, est ensuite ramenée par avion en Autriche. Les délégations scoutes du monde entier convergent ainsi à Vienne, la capitale, pour venir chercher cette lumière lors d’une célébration internationale et oeucuménique.

En France, les mouvements scouts (et plus particulièrement les Scouts et Guides de France) sont responsables de la diffusion de cette flamme à partager localement avec les paroisses, les écoles, les EHPAD, les prisons, les communautés religieuses, les familles…

Cette transmission de la Lumière se fait ainsi de proche en proche : chacun peut aller la chercher dans une ville voisine, et la rapporter chez soi, pour que d’autres viennent ensuite la chercher ! 

Après Bethléem, Vienne, Paris et Lille, la lumière de la paix continue son parcours pour arriver à Maroilles afin d’être distribuée à tous lors de l'après-midi et de la célébration dans l’église Saint Humbert avec la présence de notre évêque Vincent Dollmann.

 

Oser faire le premier pas sur le chemin de la paix

« Va d’abord faire la paix avec ton frère ou ta sœur », ce verset de l’évangile de Matthieu (5, 24) est le levier offert à la réflexion sur la paix  par le mouvement scout. 

Le vivre en acte, c’est ce que les organisateurs de l’événement à Maroilles ont proposé durant l'après-midi avant la célébration eucharistique. “Oser le premier pas sur le chemin de la paix”, c’est une pédagogie à mettre en œuvre vers le pardon, accompli pleinement par la grâce du Seigneur qui nous guide et nous y fait avancer !

 

Une bonne centaine de jeunes scouts ont donc enfilé chaussures de marche, gants, bonnets, pris leur sac à dos et leur lampe tempête pour marcher sur les sentiers de Maroilles.

Ils ont ainsi expérimenté la joie de marcher ensemble avec d’autres camarades scouts d’âges différents et de groupes différents.

Plusieurs ateliers les attendaient sur le chemin pour continuer à approfondir leur vision de la paix. 

Durant la marche, jeunes et adultes échangent les nouvelles des uns et des autres, conversent sur ce qu’ils ont vécu pour certains le matin ou sur ce qu’ils vont vivre pour diffuser la lumière auprès de ceux qui ont froid et faim d’espérance. La fraternité scoute se joue aussi là, entre le mouvement des Scouts et Guides d’Europe et celui des Scouts et guides de France. Comme geste concret de partage, le stand des Chrétiens d’Orient est associé à l’événement pour sensibiliser les jeunes aux difficultés vécues par nos frères d’Orient là où ils sont persécutés ou menacés (Ukraine, Arménie, Moldavie, Liban...).

 

Devenir un “prophète moderne”

A l’approche du début de la messe, l’église Saint Humbert se remplit de chemises, foulards et uniformes pour célébrer la paix en Jésus symbolisée par la petite flamme de cette bougie allumée à Bethléem.

Pendant l’homélie, le père Théophane captive les jeunes oreilles en expliquant avec beaucoup d'humour, simplement et avec pédagogie en quoi le scout est un prophète moderne (à l’image de Saint Jean Baptiste dont il est question dans l’évangile).

En plus d’être un veilleur, le scout-prophète fait preuve de vaillance et de fermeté (comme dans la deuxième lecture) en tenant pour vrai et source de joie que suivre Jésus rend heureux. Quand le moment est favorable, le scout ne doit pas avoir peur de prendre la parole, comme le prophète, pour témoigner que le bonheur vient de sa foi en Jésus Christ. Ceci n'est pas évident mais c'est en cela que s'appuyer sur sa promesse scoute sera un soutien.

Croire que chacun où nous sommes, nous pouvons annoncer cette joie et cette paix venues par Jésus, c’est être prophète pour notre temps. Et de cela naît tout le sens de la transmission de cette petite flamme de la paix.

 

Merci à tous, aux organisateurs, à la mairie, aux jeunes musiciens et chanteurs et à l’église locale pour l’accueil de cette jeunesse engagée dans les mouvements scouts. En même temps que la paix, c’est aussi la joie d’être ensemble qui est communiquée, celle qu’on n’achète pas et qui est distribuée gratuitement, sans code promo. En remettant du sens à ce que nous fêtons vraiment à Noël, transmettons à tous la Vraie joie !

 

Merci à Louis Vicainne pour les photos d'une partie du reportage.

Article du Service Communication du Diocèse de Cambrai

 

 

Article publié par Jeunescathocambrai Com • Publié le Lundi 12 décembre 2022 • 1484 visites