Cette année, les Rencontres Européennes de Taizé ont eu lieu à Strasbourg. Les 25000 jeunes dont je faisais partie ont eu la chance d'être reçus dans des familles de toute l'Alsace, l'Orteneau et la région allemande
frontalière ces régions.
Nos journées de pèlerins étaient articulées autour
de trois prières quotidiennes,
le matin en paroisse et le midi et le soir dans les halls d'exposition du « Wacken », aménagés pour l'occasion en immenses églises,
la belle cathédrale de la ville et l'église Saint Paul.
Ces temps de prière étaient l'occasion de prier et de se ressourcer
avec des chants répétitifs et un temps de silence,
pause bienvenue dans nos vies à 100 à l'heure !
Nos journées étaient aussi rythmées par les temps de partage en petits groupes, autour de thèmes divers comme l'amitié, la nécessité de l'église ou la charité. J'aime beaucoup ces temps, parce qu'ils sont l'occasion d'approfondir notre Foi personnelle en confrontant notre point de vue à celui d'autres jeunes chrétiens, venus de Pologne, d'Ukraine ou de Croatie par exemple.
Par ailleurs, avec un petit groupe de jeunes du diocèse,
nous avons eu la chance de faire un « workshops » au Parlement Européen, ouvert pour l'occasion pendant toute une journée. Nous étions chargés de faire rentrer 1200 jeunes en une heure et demi dans ce haut lieu de la politique de l'Union Européenne. Étudiante en sciences politiques, j'ai été ravie de pouvoir ensuite assister aux débats entre jeunes et eurodéputés invités par les frères, sous le thème «Pauvreté et nouvelles formes de solidarité ». Diverses questions ont été abordées, comme celle des Roms ou du chômage des jeunes, un débat très ouvert en somme ! J'ai aussi assisté à un débat le lendemain entre des jeunes engagés en politique et le maire de Strasbourg et la maire d'une ville allemande proche de Strasbourg.
Ces rencontres européennes ont donc eu pour moi
deux aspects importants :
d'une part, l'approfondissement de ma Foi chrétienne
par les prières et l'expérience de la fraternité,
et d'autre part, tous les débats sur la place des jeunes,
chrétiens ou non, dans la société actuelle,
en politique ou dans la vie associative notamment.
Et puis, pour finir, il ne faut pas oublier de mentionner l'accueil chaleureux de
tous les Strasbourgeois. En ce qui me concerne, j'ai été très bien
accueillie dans la paroisse Saint Louis de Robertsau et le repas du 1er janvier, passé dans ma famille d'accueil fut un régal autour de la choucroute de rigueur en Alsace ! Les festivités du 31 décembre furent enfin l'occasion de beaucoup de fraternité avec les danses traditionnelles et les jeux de chaque pays pour entrer ensemble en 2014.
Ces rencontres ont donc été pour moi un beau moment de partage et de communion entre chrétiens
et maintenant, il ne nous reste qu'à témoigner autant que nous le pouvons
de la joie de ces quelques jours
et à attendre les prochaines rencontres avec impatience,
à Prague l'année prochaine !