La surveillance des feux de forêt avec les scouts de France
Les pionniers sont acteurs et non spectateurs, voilà la phrase qui nous a motivé , nous pionniers de Rousies, dès le début de l’année scolaire, à voter pour notre projet de camp. Plusieurs projets différents ont été présentés, mais un seul a été retenu : Le camp Nature-Environnement chargé de la surveillance et de la prévention des feux de forets.
En effet, nous avons travaillés dur pour réaliser ce projet, toute l’année nous avons cherchés des fonds en emballant des cadeaux, en faisant des « ensachages » de marchandises dans les supermarchés, en contribuant à la rénovation d’une chapelle etc. Nous nous sommes aussi préparés à accomplir notre mission: Deux d’entre nous sont allés à Marseille en mai pour suivre une formation qui concernait la cartographie, le repérage de fumée et le langage radio. Ils nous ont retransmis leurs connaissances en nous formant à leur tour. Fin juin, nous étions enfin prêts pour le départ. Nous sommes partis le 4 juillet à 19h en gare de Maubeuge, chargés de notre matériel et sommes arrivés à La Ciotat, près de Marseille, sur le terrain destiné à nous accueillir. Nous n’étions pas les seuls sur le lieu de camp comme sur ce projet, plus de 40 pionniers étaient sur notre lieu de camp de La Ciotat et plus de 1500 pionniers-pionnieres se sont succédés pour protéger la nature durant tout l'été dans la région de Marseille. Notre mission s’effectuait de quatre façons différentes. La première était appelée « Patrouille Bleue » , elle consistait à patrouiller en VTT sur une distance de 3km aux abords d’un autoroute et d’informer la population des risques qu’elle encourait. Le seul inconvénient de cette patrouille était la remontée jusqu’au camp en vélo… La deuxième était la « Patrouille rouge ». Accompagnés d’un chef qui conduisait, nous allions sur les routes de montages équipés de jumelles, d’un carte et d’une boussole pour surveiller la forêt. Et rappeler aux passant que les massifs étaient interdits. La troisième était la « Patrouille verte » et sans doute la plus appréciée des pionniers car elle se situait sur une île à proximité de La Ciotat et durait 24 heures. Six pionniers et un chef restaient à tour de rôle dormir sur l’île verte, une île non habitée qui accueil des vacanciers pendant la journée. Trois pionniers restaient en vigie, d’où la vue était magnifique, à surveiller toute la baie de Le Ciotat et les autres pionniers patrouillaient dans l’île, toujours pour la prévention. La quatrième mission était la surveillance de P.C., le poste de centralisation, où tous les appels radios des autres missions étaient transmis. C’est le P.C qui devait appelé les pompiers au cas ou un feux serait repéré. Pendant les vingt jours restés là bas, il y a eu quatre feux à La Ciotat qui ont été rapidement maîtrisés grâce à l’intervention des scouts de France. Nous avons passé un camp inoubliable riche en rencontres des pionniers de la France entière et riche en émotions. Nous avons été utiles à l’environnement. Le poste pionnier de la première Rousies attend avec impatience la rentrée scoute et espère que leur prochain projet leur apportera autant de bonheur et de satisfaction que celui de cette année !
Amitiés scoutes.
Pour les Pionniers Constance d'Hautmont
" Nous avons pu proposer aux enfants différentes activités: sorties au zoo, minigolf, plage, piscine, découverte de la vie de Sainte Thérèse. On se souviendra aussi de Loïc qui a permis aux enfants de découvrir mère nature grâce à une sortie nocturne .
Maxime
Les Guides de France en Mauritanie J’ai vécu cet été un projet de solidarité internationale en Mauritanie en tant que Jeune En Marche, une branche des guides de France.
Nous sommes parties à sept pendant trois semaines au mois de juillet. Nous avons financé et animé deux camps pour de jeunes mauritaniens et mauritaniennes d’un quartier défavorisé de Rosso dans le sud du pays, dans le cadre de l’Association des Scouts et Guides de Mauritanie.
Cette expérience extraordinaire m’a permis de découvrir une autre culture, un autre mode de vie et surtout un autre scoutisme. Ce scoutisme a bien des points communs avec le scoutisme français, ses valeurs, sa fraternité, mais il doit se battre chaque jour pour s’imposer face à une population qui connaît mal le mouvement et s’en méfie. Chaque scout, quel que soit sa place au sein de l’association, se consacre entièrement à la vie, et parfois à la survie, du mouvement.
Et surtout, l’accueil des mauritaniens dès notre arrivée nous a tout de suite séduit, et celui des scouts a été extraordinaire. Nous avons découvert que nous faisions tous partis d’une même grande famille, celle du scoutisme mondial.
Clémence
Le 1/07/2004,le patronnage de denain a ouvert ses portes pour acceullir 230 enfants attendus par 26 animateurs.Durant tout ce mois,nous avons proposé de nombreuses activités,des journées ludiques et sorties en lien avec le thème de la Fontaine.Toute fois,le premier voyage à Moustier en Fagne où nous avons confié le centre à Marie.Par ce biais,nous avons voulu apporter quelques valeurs morales de Mr la Fontaine toujours d'actualité aujourd'hui.Le27/07/04,s'est déroulé la fête familiale qui a débuté avec 1 messe des jeunes présidée par l'abbé Emmanuel Canart.L'après-midi,à l'aide de danses,et de sketchs, les enfants ont presenté à leurs parents et amis les fables qu'ils ont exploité durant ce mois.Nous avons été heureux d'avoir pu offrir de notre temps aux enfants dont la plupart sont issus de familles pauvres.
Bernard, de Denain.
Cet été, je suis partie 5 semaines en Roumanie pour un stage de médecine à l'hôpital de Cluj-Napoca. Le week-end, je visitais les campagnes et quelque chose m'a beaucoup impressionnée. Les Roumains sont orthodoxes et sont extrêmement attachés à leur foi et à la tradition chrétienne. Aussi, le repos du dimanche est une réalité bien vécue. Toute la semaine, les gens travaillent aux champs (avec des outils à main) et le dimanche, après la messe, il n'est pas question de travailler. Tout le village s'assied sur le pas de sa porte et papote jusqu'au soir. Et personne ne semble se dire que c'est une journée de travail perdue, que si on travaillait le dimanche, on gagnerait du temps et de l'argent…Absolument tous les villageois déposent les outils et profitent du dimanche pour se reposer. Et visiblement, il ne s'en portent pas plus mal. (Bien entendu, les discussions des femmes n'intéressent pas les hommes… et inversement)
Virginie de Naves
(au centre sur la photo!!!!)
Petit train de l'amitié
Cette année, j'ai eu la joie de vivre un pèlerinage à Lourdes avec le petit train de l'amitié. A partager pendant une semaine la vie de jeunes déficients mentaux, j'ai redécouvert la simplicité, l'authenticité des relations. Ils m'ont appris à profiter de l'instant présent, à admirer les petites choses, à être dans la joie, à aimer Dieu naturellement…Ils sont pour moi témoins de l'évangile, assurément !
Hélène, de Somain
Paray-le-Monial - Session jeunes Août 2004
C’est la question à laquelle on nous a invité à réfléchir lors de la session à Paray-le-Monial.
Pendant ces 5 jours, on a pu vraiment se rapprocher de Dieu d’une façon plus intime et plus personnelle grâce aux différents temps proposés :
- La louange, sous forme de chants toujours très entraînants pendant lesquels on remercie le Seigneur pour ce qu’il fait dans nos vies.
- Les enseignements qui permettent de nous guider et nous éclairer grâce à des témoignages très enrichissants de plusieurs intervenants comme Guy Gilbert ou encore le père Sonet.
- Les carrefours où sont abordés des thèmes différents : « l’au-delà ? La mort et après ? », « la vie dans l’Esprit-Saint » …
- Les temps de silence et d’adoration pendant lesquels on peut prier ou rencontrer un prêtre.
- Les Fraternités (groupes de 12 jeunes et un animateur). C’est un partage où chacun s’exprime sur ce qui le touche au cours de la session : on se sent compris, écouté et respecté.
Nous avons été très touchées d’avoir pu rencontrer d’autres jeunes qui cherchent aussi à cheminer dans la foi et d’y avoir trouvé des amitiés sincères et vraies.
Charlotte, Alice, Cécile et Joséphine
Lourdes - au service des malades - Août 2004
J'ai participé a ce pélerinage avec marthe et marie et je souhaite le partager avec tous les jeunes du diocèse.
Pendant une semaine j'ai fait partie du groupe des Jeunes malades. Ce groupe est composé de malades plus jeunes que la moyenne (entre 20 et 35 ans a peu prés). Etre en contact avec un jeune malade estr une expérience formidable!!! Accompagner la même personne pendant toute la semaine est une des particularités de ce groupe.
Peu a peu un contact privilégié s'installe dans le binôme, un dialogue amical voire parfois des confidences font partie de ce contact privilégié.
On peut croire que l'aide que l'on apporte aux malades est a sens unique mais ce n'est pas vrai! Le Sourire sur leur visage, la gratitude qu'ils nous renvoient... rien qu'avec ça on oublie la fatigue physique et on est reparti pour un tour... Ca fait 2 fois que je viens à lourdes et je vais reprendre une belle métaphore de pierre (collégue des jeunes malades): "ce pélé a lourdes et le contact avec les malades, ca recharge mes batteries pour tenir encore un an".
Il faut dire qu'ils dégagent une force incroyable: ils arrivent à vivre avec un handicap et gardent la force de rire et de sourire. Cela m'a conduit à une redéfinition du handicap: Le handicap c'est ce qui nous empêche de progresser dans la vie ou ce qui nous empêche de faire progresser les autres (haine, intolérance...). Les malades que l'on a accompagnés pendant 1 semaine étaient peut etre "hendicapés" physiquement mais étaient mentalement plus valides que nous.
Sinon l'ambiance avec les autres hospitaliers est formidable. J'ai rencontré des gens formidables au sein de mon groupe mais aussi au sein de toute l'hospitalité.
Axel, de Colleret
Sylvanès, du 2 au 18 Août
Cet été, nous étions 13 jeunes du diocèse à être partis à Sylvanès, dans l’Aveyron dans le cadre de l’association « En Route! ».
Nous avons profité de ce temps de vacances pour visiter la région (vélo), rendre des petits services (restauration de livres de chants, débroussaillage …), aider à l’organisation du festival international de chants sacrés (montage de gradins…) et suivre une session de chants avec le père André Gouzes dans l’abbaye du village. Nous avons ainsi pu préparer la belle fête du 15 août par l’apprentissage de chants à 4 voix.
Nous avons également profité de la proximité de cette belle abbaye pour assister aux laudes, aux vêpres et même de temps en temps aux vigiles.
Ce fut une super expérience de vie en groupe qui nous a beaucoup appris !
Amélie, de Valenciennes.
La Terre Sainte
… comment en quelques lignes partager un « voyage » qui change la vie ? Pour la seconde fois j’allais en Terre Sainte. Pourquoi ? Je ne le savais pas vraiment, disons pour passer 15 jours avec des amis dans un endroit propice à la prière. Mais le Seigneur savait pourquoi. A vrai dire, j’y suis encore un peu chaque fois que j’ouvre ma bible. En ces lieux, dans ces paysages bibliques, dans le désert, dans la ville Sainte, le Seigneur parle au cœur. Jéricho, Nazareth, Capharnaüm, Bethléem, le Jourdain, le lac de Tibériade, le Mont des Béatitudes… autant de lieux que l’on connaît. Maintenant dans la simplicité de nos bivouacs, la simplicité de nos temps de prières, la simplicité des relations vécues dans notre groupe, la simplicité de notre lecture de la Bible, ces lieux sont devenus des lieux vivants. Je suis entrée dans Jérusalem comme si après m’être laissée approcher par Dieu, j’avançais enfin vers Lui. Je pourrai raconter toutes les rencontres avec les juifs, les autres chrétiens, la découverte de la culture arabe, tant d’émerveillements… mais chut, dans le silence le Seigneur parle au cœur ! Et si tu en as l’occasion « quitte ton pays… » (Gn 12, 1) et va sur les pas de Jésus !
Odile, de Gommegnies.
Goum du 1er au 9 août 2004, dans les Cévennes
Nous étions 23, 23 goumiers réunis pour marcher ensemble, une semaine, avec un prêtre(un padre) pour nous accompagner.
Nous nous sommes retrouvés à La Canourgue, le dimanche soir, pour partir ensemble, en bus jusqu'à notre point de départ à Tournemire (au sud de Millau). Bien sûr, avant de nous coucher, nous sommes montés au sommet de ce 1er Causse, le Larzac, pour que le lendemain matin, nous ayons une vue magnifique sur la vallée pour notre premier temps de méditation et notre messe en plein aire.
Notre journée commençait toujours par un temps de méditation (préparé par l'un d'entre nous), suivi de la messe, puis nous partions pour une marche rejoindre notre bivouac du soir, seul ou en groupe. Et après le repas, nous terminions par une veillée, lorsqu'il n'était pas trop tard, avant de nous coucher à la belle étoile, lorsque le temps nous le permettait.
Au cours de cette semaine, nous avons traversés quatre Causses (le Larzac, le Noir, le Méjean et le Sauveterre, pour découvrir de merveilleux paysages qui nous ont aidés à nous ressourcer spirituellement et physiquement.
Vincent Fischer, d'Aulnoye-Aymeries s.v.fischer@infonie.fr
site goums.org
du côté des Guides d'Europe, dans le Périgord
Cet été, pour notre camp, nous avons réuni les guides de Maubeuge, Douai et Valenciennes dans le Périgord. Nous avions déjà campé ensemble pendant l’année pour faire connaissance. Ce camp a été une occasion supplémentaire de rapprochement entre les trois compagnies du diocèse.
Nous avons eu l’occasion de découvrir de plus près cette belle région et ces habitants pendant les deux jours d’explo. Malgré quelques gros orages impressionnants qui nous ont obligé à quitter les tentes pour rejoindre la grange, nous sommes toutes prêtes à revenir.
Pendant les olympiades, nous avons fait une course de char. Une poursuite folle pour remporter le grand tournoi organisé par le roi. Quelle aventure !
Adeline Deschamps, cheftaine de compagnie de Valenciennes
Le patronage à Denain