Petit échange spontané du 14 août entre Guido ERBRICA (animateur principal de la scène de Leipzig) et le Staff diocésain de Cambrai.
Vers 23 heures (heure locale) Anna (notre interprète) s’arrête et dit bonjour à un homme barbu. La conversation est engagée en allemand et en français…
Michel Mascet : " Qu’avez-vous pensé du groupe de français qui a été accueilli à Leipzig ?"
Guido ERBRICA : « C’est un groupe très vivant qui a beaucoup influencé les rencontres, aussi bien dans les paroisses que sur la scène. Le grand groupe dansait et chantait, il y avait beaucoup de joie qui se dégageait de votre groupe.
A Leipzig nous étions très contents d’accueillir un grand groupe.
Les français ont été très familiers avec les habitants, ils se sont bien intégrés. Ils étaient les invités et ils participaient aux animations et s’impliquaient à fond dans les activités proposées. Les français croient que leur langue est universelle …car c’est la seule langue qu’ils parlent parfaitement !
Les parents de ma femme accueillaient aussi un petit groupe de français chez eux. Ils sont vieux mais ces jours-ci ils ont appris le français avec les yeux et les mains car ils ne parlent ni le français ni l’anglais.
J’ai aimé cet événement, je souhaiterais que ce soit plus fréquent et cela aiguise la créativité. J’ai eu l’impression qu’il y avait une harmonie entre les jeunes français et Monseigneur Jeager évêque d’Arras lors de la célébration œcuménique.
« Et vous quelles sont vos impressions de Leipzig ? Ce que vous avez vécu ici correspond-il aux attentes que vous aviez ? »
MM : « Les jeunes ont été touchés par l’œcuménisme, je prends l’exemple de la femme pasteur, certains n’avaient même jamais vu ou rencontré un pasteur. Les jeunes ont beaucoup apprécié l’accueil qui été extraordinaire. Nous sentions que les habitants de Leipzig nous attendaient, certains ont eu par exemple un petit carré de chocolat sur l’oreiller. »
GE : « Les personnes ont été très heureuses d’accueillir et quand nous avons demandé combien de familles voulaient accueillir des jeunes pour les Journées Rencontres en diocèse, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait trop de lits par rapport aux jeunes qui seraient accueillis ! »