Qu’elle est loin, la Noce !
Sommes-nous prêts pour les Noces éternelles ?
Voilà la question que Tu nous poses cette semaine.
Avons-nous pris une lumière pour éclairer la nuit ?
Pendant ce temps,
les nuits de Seine-Saint Denis sont éclairées d’une autre lumière,
celle des voitures et des bus incendiés,
celle des cocktails Molotov jetés sur la police.
Se sentent-ils invités à la Noce, ces jeunes sans espoir ?
Peut-on leur parler de Toi, Dieu, venu pourtant dans ce monde
Pour nous et pour eux aussi ?
On a vite fait de les juger,
de dire que qu’ils ont tous les défauts
et surtout pas de morale,
il nous faut aussi oser voir ce qu’ils vivent :
pas de maison confortable mais des appartements délabrés,
Pas de travail sûr mais le désœuvrement continuel,
Pas d’éducation parce que l’inculture est le propre du milieu,
Pas de loisirs et pas d’argent,
L’exclusion,
La répression.
Si alors ma lumière à prendre pour aller à la Noce,
C’était ma lutte pour plus de justice ?
Si Tu me demandais ne serait-ce que d’appliquer
Ces trois mots écrits au fronton des mairies
« Liberté, Egalité, Fraternité »,
des lots faciles à dire et poétiques
mais difficiles à vivre ?
Tu vois, ils ont beaucoup à faire
pour s’intégrer à la société,
et nous ne pouvons accepter la violence,
Mais nous beaucoup à faire
Pour que règne la fraternité,
Pour que nous puissions prétendre entrer à Ta Noce.
Toi qui as défendu
la femme adultère, la pécheresse, la Samaritaine,
le Publicain et le larron sur la croix.
Donne-nous le courage de notre Foi !
Qu’elle est loin, la Noce !
Sommes-nous prêts pour les Noces éternelles ?
Voilà la question que Tu nous poses cette semaine.
Avons-nous pris une lumière pour éclairer la nuit ?
Pendant ce temps,
les nuits de Seine-Saint Denis sont éclairées d’une autre lumière,
celle des voitures et des bus incendiés,
celle des cocktails Molotov jetés sur la police.
Se sentent-ils invités à la Noce, ces jeunes sans espoir ?
Peut-on leur parler de Toi, Dieu, venu pourtant dans ce monde
Pour nous et pour eux aussi ?
On a vite fait de les juger,
de dire que qu’ils ont tous les défauts
et surtout pas de morale,
il nous faut aussi oser voir ce qu’ils vivent :
pas de maison confortable mais des appartements délabrés,
Pas de travail sûr mais le désœuvrement continuel,
Pas d’éducation parce que l’inculture est le propre du milieu,
Pas de loisirs et pas d’argent,
L’exclusion,
La répression.
Si alors ma lumière à prendre pour aller à la Noce,
C’était ma lutte pour plus de justice ?
Si Tu me demandais ne serait-ce que d’appliquer
Ces trois mots écrits au fronton des mairies
« Liberté, Egalité, Fraternité »,
des lots faciles à dire et poétiques
mais difficiles à vivre ?
Tu vois, ils ont beaucoup à faire
pour s’intégrer à la société,
et nous ne pouvons accepter la violence,
Mais nous beaucoup à faire
Pour que règne la fraternité,
Pour que nous puissions prétendre entrer à Ta Noce.
Toi qui as défendu
la femme adultère, la pécheresse, la Samaritaine,
le Publicain et le larron sur la croix.
Donne-nous le courage de notre Foi !
Yves Garbez, animateur pastoral à Maubeuge