La JOC Nationale réagit....

Suite aux évènements survenus dans les différentes banlieues, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne réagit ...

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 Suite aux évènements survenus Equipe de Raismes Equipe de Raismes  

dans les banlieues, la Jeunesse

Ouvrière Chrétienne

réagit :

 

Charte du Vivre Ensemble Charte du Vivre Ensemble  

 

 

          

Evénements de Clichy-sous-Bois

La JOC condamne le mépris

à l’égard des jeunes

 

 

Tout en réprouvant fermement la violence, la

Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) estime que la condamnation et la répression ne peuvent être l’unique réponse aux événements qui ont marqué la banlieue parisienne ces derniers jours. Active dans les quartiers défavorisés depuis 1927, la JOC rappelle que les causes doivent être prises en compte et que le travail d’éducation réalisé par les associations présentes sur le terrain ne peut pas être balayé d’un revers de la main.

 

L’escalade de la violence en banlieue, ces derniers jours, notamment à Clichy-sous-Bois, est un drame. On ne peut pas lui trouver d’excuses. « Tout en la condamnant, il faut en connaître les causes et commencer par regarder les conditions de vie de chacun, s’indigne un jociste de Clichy-sous-Bois. Le ministre de l’Intérieur feint d’ignorer cela et réduit les jeunes à de la « racaille ». La violence de ce langage est inacceptable. »

 

La JOC considère qu’il est trop facile de dire que le traitement social des banlieues a échoué et de nier tout ce qui existe. « La vie dans les

banlieues ne se résume pas à un affrontement entre délinquants et forces de l’ordre, comme on voudrait parfois nous le faire croire, insiste Inès Minin, présidente nationale de la JOC. Depuis des années, beaucoup d’initiatives positives s’y vivent. » C’est le travail que mènent nombre d’associations, dont la JOC, mais aussi les Missions locales, des jeunes, des familles et plus largement tous les gens qui ne baissent pas les bras. « Le rôle des associations dans les banlieues est essentiel et complémentaire. Mais pour savoir cela, il faut travailler sur le terrain, pas seulement s’y montrer », ajoute la présidente nationale de la JOC.

 

Renforcer la sécurité dans les banlieues est évidemment une nécessité, à condition qu’elle soit constructive, et pas exclusivement répressive. Mais il faut aussi aller plus loin, et encourager le travail social et associatif, permettre une véritable éducation citoyenne et offrir dignité et reconnaissance à chacun. C’est en tenant compte des richesses que tous les jeunes peuvent apporter à la collectivité, et en leur faisant confiance, que nous pourrons leur donner toute la place qui leur revient.

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La Jeunesse Ouvrière Chrétienne est une association d’éducation populaire qui œuvre à l’insertion des jeunes dans la société et dans la vie. Depuis 1927, elle leur propose de se rassembler et leur offre les moyens concrets de mettre en œuvre des projets qu’ils ont définis entre eux. Animée par les jeunes eux-mêmes, la JOC lutte contre leur exclusion et vise à favoriser leur autonomisation en développant des solidarités actives. 10 000 jeunes sont adhérents de la JOC. Elle rejoint 30 000 jeunes de 15 à 30 ans en France et compte 120 fédérations locales.

Article publié par Isabelle KLINGEBIEL • Publié le Jeudi 17 novembre 2005 - 18h52 • 3828 visites