Portrait de Théophane

 

pdj_070607 pdj_070607   Théophane

 

Ta ville : Amiens, cela dit, j’ai toujours vécu à Cambrai jusqu’alors.

 

Le moment où tu te sens le plus proche des jeunes de ton âge :  A la fac, en soirée, même à la messe ou à Taizé, je ne me suis jamais vraiment senti éloigné des jeunes de mon âge ; même si j’aime bien cultiver une certaine différence…

 

Le plus différent : Quand je prends des décisions qui peuvent paraître saugrenues à cause de ma foi.

 

Ton coup de cœur : Pour les gens qui prennent position, qui s’engagent et qui jamais ne renient leurs position.

 

Ton coup de colère : Pour la solitude ; il y a partout autour de nous des gens qui vivent dans une complète solitude et auxquels on n’est pas toujours attentifs.

 

Le meilleur souvenir de ton parcours de jeune Chrétien : J’ai eu quelques difficultés à choisir mais je pense que ma confirmation reste pour le moment, le meilleur souvenir de mon parcours.

 

Es-tu confirmé ? Justement, oui !

 

Un grand rassemblement auquel tu as participé : Les JMJ à Cologne en 2005

 

Pries-tu régulièrement ? Je prie tous les soirs, à quelques exceptions près, et j’essaie de prier le matin mais c’est plus aléatoire.

 

Et les sacrements ? Essentiels !!! J’essaie d’aller à la messe tous les dimanches et parfois j’arrive à y aller en semaine. Quant à la réconciliation, j’y vais de manière assez irrégulière, mais disons en moyenne une fois par mois.

 

Une rencontre lumineuse pour toi : Encore une fois il y en a trop, du coup j’en donne deux : Bernard Descarpentries, mon accompagnateur et Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes.

 

Es-tu complexé d’être Chrétien ? Certainement pas !

 

Le plus difficile quand on est Chrétien ? Sa conscience, réussir à accorder notre vie avec les principes de l’Evangile.

 

Une devise ou une phrase d’Evangile : « Il nous faut cultiver une dissidence paisible »,  seulement, je ne sais plus qui l’a prononcée. C’est un journaliste, Frédéric Mounier, qui me la rapportée et je crois que c’est Hippolyte Simon, évêque de Clermont, qui l’a dite.

 

pdj_070607_2 pdj_070607_2  Un film qui t’a touché : Sophie Scholl, les derniers jours.

  Article INXL6 sur ce film

 

 

 

 

 

 

 

 

Un chanteur : Aucun.

 

Et si tu étais un Saint, quel genre de Saint serais-tu ?  Je serai un saint gastronomique, St Honoré, par exemple.

 

Ta foi inspire-t-elle ta vie, tes choix ? Dans la mesure du possible, j’essaie, oui. C’est du moins un but à atteindre. Surtout pour les choix.

 

Comment te montres-tu Chrétien dans ta classe, ton quartier, tes loisirs ? Comme je suis à Lille 3, bastion communiste et anticlérical, dire que je suis Chrétien, c’est un peu mission impossible. Mais en vrai, j’explique ce que ça veut dire quand on me le demande. Je ne suis pas particulièrement expansif sur ce sujet si on ne me pose pas la question.

 

Quelle action humanitaire ou quel engagement au nom de ta foi ? J’aimerais partir deux ans en coopération avec la DCC, sinon j’ai longtemps était Scout de France, et l’année prochaine j’intègrerai peut-être la maîtrise.

 

L’Eglise pour toi, c’est ? Je ne vous ferai pas le coup de la grande famille, même si je pense que c’est vrai. L’Eglise, c’est aussi pour moi, un cadre où l’on peut s’épanouir pleinement dans l’amour. Dans l’amour du Christ.

 

Le Christ pour toi, c’est ? Un guide, un grand frère. Mais surtout, une sorte de balise qui quoiqu’il nous arrive reste toujours allumée (c’est un peu limite de comparer Jésus à une balise, mais bon…). Jésus est un ami sur lequel on peut toujours compter, discret comme il faut, attentif, aimant et toujours présent.

 

385 385  Une photo de ton choix :

 Je choisis cette image pour plusieurs raisons : d'abord c'est un vitrail de Taizé, et j'aime particulièrement ce lieu qui évoque de bons souvenirs, etc.
Ensuite, c'est un vitrail et j'ai entendu quelqu'un dire un jour à propos des vitraux qu'il était formidable de constater qu'ils sont opaques et sombres de l'extérieur mais que si on se donne la peine d'entrer, alors ils prennent des couleurs, des formes et deviennent de véritables oeuvres d'art. Je trouve que c'est une jolie métaphore des relations humaines. Enfin, il représente l'Esprit Saint!!!

Le pire malheur : Qu’on ne laisse pas aux gens la chance de s’épanouir, de montrer leurs capacités. Qu’on range les gens dans des catégories.

 

Le plus grand bonheur : Jésus, une famille, des amis !

 

Le grand amour : Jésus, sans aucun doute ! Ca devient un peu redondant tous ces Jésus mais c’est ainsi il est partout.

 

Peur ou confiant face à l’avenir ? Globalement confiant, même s’il est vrai qu’il reste des flous… Normal, non ?

 

Le mot de la fin : « Saint Esprit, lumière intérieure, nous ne voudrions jamais choisir l’obscurité mais toujours accueillir une clarté venant de toi. » Frère Roger, de Taizé

Article publié par emmanuel canart • Publié le Jeudi 07 juin 2007 • 7101 visites