Portrait de Ludovic JMJiste !

Ludovic fait partie des jeunes du diocèse d'Arras qui participeront aux 23° JMJ, en Australie

Ludovic Ludovic   Ton prénom : Ludovic

 

Ton âge : 28 ans

 

Ta ville : Hénin-Beaumont

 

Ton diocèse : Arras

 

Comment vis-tu les sacrements ? Es-tu confirmé ? Oui, depuis quelques années...

J’ai eu divers engagements en Eglise. Ma façon de vivre ma foi évolue au fil du temps, mais ce qui ne change pas, c’est le Seigneur : il est toujours là !

 

Pour toi, les JMJ c’est :

L’expérience de faire partie de foules joyeuses, heureuses, où l’on sent l’Esprit souffler très fort…Une expérience absolument unique de ce qu’est l’Eglise universelle.

J’étais déjà au week-end de clôture des JMJ de Paris en 1997, puis j’ai fait Rome 2000 et Cologne 2005. 

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Août 2000 : l’ouverture des JMJ

 

 

 

 

Pourquoi pars-tu aux JMJ ?

Je pars au JMJ parce que…je me dis que je n’ai qu’une seule vie, et que c’est justement parce que l’aventure de Sydney paraît folle qu’il faut y prendre part ! Le Seigneur est venu pour que nous ayons la vie « en abondance ». Cela implique aussi que nous sachions – dans la mesure de nos moyens - répondre positivement à certains appels, même si cela ne semble pas simple au début.

 

Que penses-tu du thème des JMJ 2008 ?

S’il a été choisi par l’Eglise, c’est qu’il est bon pour nous ! Il nous donne en tout cas l’occasion de nous intéresser à l’Esprit Saint. Le message de Benoît XVI pour les JMJ dit déjà tout, je ne rajouterai donc rien J

 

Que penses-tu du choix d’aller en Nouvelle-Zélande et qu’espères-tu y vivre ?

La Nouvelle-Zélande, je n’aurais jamais imaginé y aller un jour. J’espère bien entendu y voir de belles choses, je m’attends à être impressionné par la beauté de la nature. Mais j’espère aussi pouvoir vivre cette expérience toujours troublante de se sentir, grâce une même foi, proche d’hommes et de femmes qui pourtant vivent très loin de nous et avec qui nous n’aurions – a priori – peut-être pas grand-chose à partager. Mais la foi nous rapproche.

« Un seul Seigneur, une seule foi, un seul Dieu et Père. »

 

Qu’espères-tu vivre en Australie ?

Là aussi, j’ai vraiment envie de sentir l’unité de l’Eglise. Et je voudrais que cette unité soit un message pour le monde…Rêvons un peu ! J’aurais envie qu’en nous voyant, on se rende compte qu’avec la foi, des centaines de milliers de jeunes peuvent avancer ensemble, et créer ensemble un moment de beauté, dans la paix. A une époque où la paix est plus que fragile, ces JMJ peuvent être un témoignage pour le monde.

 

Qu’attends-tu de ces JMJ ?

Personnellement…Si je laisse de côté l’aspect spirituel dont je viens de parler, j’espère vivre de bons moments avec mon groupe et aussi avec Lille et Cambrai. Rire, chanter, faire de la musique, vivre de beaux rassemblements où l’on sent la foule vibrer… Et puis ces JMJ seront l’occasion de réunir des jeunes de nos trois diocèses ! Peut-être qu’après les JMJ des événements interdiocésains pourront se mettre en place…Qui sait ?

 

Ton état d’esprit à quelques mois de partir ? (crainte, impatience, questions)

Je crois que la tension va monter petit à petit, pour l’instant je suis un peu trop pris par le travail et la vie quotidienne pour y penser beaucoup. Et le caractère tellement exceptionnel de ce voyage fait que je n’arrive pas du tout à m’imaginer comment cela pourra être.

A part cela, j’espère bien entendu que les avions n’auront pas d’ennuis mécaniques ;-).

 

Ce que tu aimerais dire à ceux qui ne partent pas ?

Je leur souhaite de pouvoir vivre de belles choses près de chez eux, et pourquoi pas à Lourdes.

Il n’y a pas forcément besoin d’aller très loin pour sentir l’Esprit souffler. Et il faut aussi se dire que d’autres belles occasions se représenteront. Je sais que j’ai de la chance de pouvoir donner 3000 euros…Les prochaines JMJ seront plus près de nous, j’espère que tous ceux qui ne peuvent pas aller à Sydney pourront y participer.

 

Tes propositions (même un peu « folles ») pour redynamiser l’Eglise et inviter d’autres jeunes à manifester leur joie avec audace ?

Ah, si j’avais la réponse… Je ne sais pas ce qu’il faudrait faire, mais je sais que quoi que l’on fasse, l’amour est plus important que toute autre chose. Ne l’oublions jamais !

« Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges, s’il me manque l’amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante.

Quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et de toute la connaissance, quand j’aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. »

 

 

Le mot de la fin ?

Laudate Dominum !

 

 

Article publié par emmanuel canart • Publié le Samedi 15 mars 2008 • 2363 visites