Ton prénom : Maxence
Ton âge : 17 ans (18 fin Mars)
Ta ville : Landrecies
Ton diocèse : Cambrai
Comment vis-tu les sacrements ? Es-tu confirmé ?
Etant servant d’autel, l’Eucharistie est pour moi un sacrement très important. J’assiste presque toujours à la Messe dominicale. Sans l’Eucharistie, ma semaine serait triste, maussade, terne. Le Christ réellement présent dans l’hostie illumine ma semaine comme Il illumine mon cœur. Aussi, lorsque je ne peux pas assister à la Messe, il me manque quelque chose pour bien vivre ma semaine. L’Eucharistie est pour moi comme une nourriture, de par la Parole reçue et le pain partagé, mais c’est aussi une fête où l’on se rassemble tous de notre Seigneur. Concernant la Réconciliation, des expériences comme le pèlerinage à Lourdes, le pèlerinage des servants à Rome où la semaine à Taizé m’ont aidé à entrevoir la beauté de ce sacrement que j’aimerais pouvoir mieux vivre et essayer de recevoir plus régulièrement.
J’ai été confirmé le 17 Mars 2007 à Bavay par Mgr Garnier, avec tout le groupe de jeunes du doyenné du pays de Mormal. La préparation à ce sacrement a été très riche car les temps forts nous ont permis de tisser des liens et d’approfondir notre foi, mais surtout car au cours du cheminement, nous sommes allés une semaine à Taizé, une semaine de simplicité, de prière, de réflexion, mais aussi d’échanges et de rencontres entre jeunes de plusieurs pays.
Pour toi les JMJ c’est :
Un grand rassemblement où les jeunes du monde entier viennent ensemble autour du Pape célébrer le Seigneur, un peu comme à Taizé mais en beaucoup plus grand. C’est également un approfondissement de la foi grâce aux catéchèses et au thème qui cette année est centré sur l’Esprit Saint. C’est aussi une occasion donnée aux jeunes de montrer au monde entier que l’Eglise est bien vivante et de proclamer ensemble leur foi en Jésus-Christ.
As-tu déjà été aux JMJ ?
Non, j’étais trop jeune. Lors des dernières JMJ, j’étais à Lourdes et je garde en mémoire la retransmission sur grand écran dans la basilique souterraine de la Messe de clôture à Marenfield qui m’avait beaucoup impressionné.
Pourquoi pars-tu aux JMJ ?
Je pars aux JMJ d’abord parce que ma paroisse m’y envoie. Je ne m’attendais pas du tout à une telle proposition. A moi d’être à la hauteur et de représenter dignement la paroisse St Roch en Mormal, et plus globalement, le doyenné du pays de Mormal. Je pars aussi aux JMJ pour vivre une expérience d’Eglise unique, découvrir une autre culture et rencontrer des jeunes du monde entier.
Que penses-tu du thème des JMJ 2008 ?
« Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Actes 1,8). C’est le thème de l’Esprit Saint. Ayant été confirmé récemment, ce thème va me permettre d’approfondir encore plus le travail que nous avons fait pendant le cheminement vers la Confirmation. C’est un choix d’actualité car dans le monde, il n’est pas toujours facile de pouvoir dire sa foi. L’Esprit Saint nous donne la force d’oser dire que nous croyons en Dieu.
Que penses-tu du choix d'aller en Nouvelle-Zélande et qu’espères-tu y vivre ?
Je trouve que le choix d’aller en Nouvelle-Zélande est très bon car nous avons des liens historiques avec ce pays. Le temps de commémoration sera, je pense, un moment très important. J’espère aussi pouvoir y découvrir une culture et un mode de vie différents, et aussi y faire des rencontres enrichissantes.
Qu’espères-tu vivre en Australie ?
Un peu la même chose qu’en Nouvelle-Zélande : découvrir une autre culture, faire des rencontres mais aussi vivre une expérience d’Eglise unique.
Qu’attends-tu de ces JMJ ?
J’attends de ces JMJ qu’elles soient une fête autour de notre Seigneur, que nous lui rendions grâce tous ensemble dignement et avec recueillement, mais aussi dans la joie et portés pas l’Esprit.
Ton état d’esprit à quelques mois de partir ? (crainte, impatience, questions)
La réunion d’information me donne envie d’y être déjà ! De plus étant envoyé en quelque sorte en mission, cela me donne un sentiment de responsabilité : il faudra que je sois à la hauteur et en profiter au maximum pour que le retour et la présentation de ce que j’aurai vécu là-bas ce fasse le mieux possible.
Ce que tu aimerais dire à ceux qui ne partent pas ?
Que nous serons en union de prière avec eux et que leur tour viendra peut-être.
Tes propositions (même un peu « folles ») pour redynamiser l’Eglise et inviter d’autres jeunes à manifester leur foi avec audace ?
Euh… S’appuyer un peu plus sur le dynamisme des jeunes et valoriser la Confirmation car ce sacrement est une aide précieuse dans le monde actuel.
Le mot de la fin ?
N’oublions jamais qu’Il nous aime et ne veut que notre bonheur !