A la rencontre du St Père

Deux jeunes de notre diocèse à Lorette pour les journées de la jeunesse italienne !

Eucharistie Eucharistie  

Du 28 aout au 3 septembre dernier, se tenait en Italie le Rassemblement ("l'Agora") de la jeunesse italienne avec comme point d'orgue, la rencontre avec le St Père les 1er et 2 septembre à Lorette, sanctuaire qui abrite la "Santa Casa" de Nazareth (maison de la Vierge Marie), arrivée de palestine par bateau en 1294.

400 000 jeunes avaient répondu à l'invitation et parmi eux, plusieurs délégations étrangères. Et chance immense, à l'invitation des évêques d'Italie (relayée par les évêques de France) deux jeunes de notre diocèse (Sabrina et François) étaient invités à rejoindre la délégation française, composée de 24 jeunes de différents diocèses, en remerciement de leur investissement en Eglise ...

Ils furent accompagnés du Père Bernard Maes, aumonier de la Sorbonne et d'Inès Azais, responsable de la Pastorale des Jeunes à Paris.

Retour en mots et en images sur ce merveilleux temps fort ....

 

 

La délégation Française La délégation Française  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                  La délégation française

 

Deux délégués pour le diocèse de Cambrai:

 

  Sabrina Bertaux (Maubeuge)

François François   François Moreau (Cambrai)

 

 

Temps de grâce que ce pélerinage à Lorette ! Un pélerinage "cadeau", dans tous les sens du terme !

 
D'abord accueillis dans des familles (les 3 premiers jours) dans le diocèse de Forli, nous avons pu goûter à la joie d'échanger, en toute simplicité, en essayant de comprendre ce que voulait dire l'autre, au langage finalement peu éloigné du notre. Nous faisons aussi connaissance avec les jeunes italiens du diocèse, avec qui nous vivrons ce pélé à Lorette. L'ambiance est au rendez-vous et très vite, Français et Italiens se lient d'amitié: la complicité s'établit au delà des mots ...
 
Puis, samedi, nous voilà arrivés à Lorette pour 2 jours de pur bonheur ! D'abord en découvrant nos badges nous indiquant notre place ("le parterre"): privilège qui nous permet, à notre plus grande joie, d'être très très bien placés: face au podium, au 15ème rang !!. Aucun de nous n'arrive à en croire ses yeux: nous allons être tous proches du St Père: quel beau cadeau !
 
Les coeurs commencent à trésailler à l'arrivée du pape, vers 17H: le voilà venu prendre le temps de la rencontre avec les jeunes... Les applaudissements n'en finissent plus, tout comme les acclamations "Benedetto" !
 
Au cours de la veillée qui suivit ,  les jeunes n'ont pas hésité à dire au St Père leurs difficultés, leurs souffrances,  et malgré leur espérance, leurs interrogations et leurs incompréhensions. Et à chacun, le St Père répondait  de façon très juste et très belle, sans fuir les questions bien légitimes, rappelant chaque fois combien Dieu mettait son espoir en nous, jeunes : « N’ayez pas peur. Le Christ peut combler les aspirations les plus profondes de votre cœur ! Peut-il y avoir des rêves irréalisables si c’est l’Esprit de Dieu qui les suscite et qui les fait grandir au fond du cœur ? « Laissez-moi vous répéter ce soir que si chacun de vous reste uni au Christ, il pourra réaliser de grandes choses". Le St Père ne pouvait pas trouver de mots plus justes pour s'adresser à nous; chacun se sentant touché en plein coeur par ces paroles, ...

 

A l'issue de la veillée, le St Père s'est rendu au sanctuaire de la Sainte Maison pour un temps de prière privé, que les jeunes ont pu suivre en direct de l'esplanade de Montorso, avant qu'une soirée festive ne prolonge la rencontre. Avec de superbes témoignages dont celui du P. Giancarlo Bossi, missionnaire italien  aux Philippines qui avait été enlevé le 10 juin et libéré le 19 juillet: son témoignage fut emprunt d'émotion et de foi ...

Puis, c'est dans une longue marche de l'esplanade vers le sanctuaire que nous nous sommes mis en route, à notre tour, nous, délégations étrangères, pour un pélerinage nocturne... avec beaucoup de recueillement, vers la Sainte Maison de Nazareth...
 
Le lendemain, dimanche, la prière des laudes nous réunissait avant de vivre avec le St Père la Sainte Eucharistie. Là aussi, moment fort pour les jeunes avec des mots on ne peut plus parlants du pape dans son homélie:

 

« Soyez vigilants ! Soyez critiques ! N’ayez pas peur de préférer les voix ‘‘alternatives’’ indiquées par le véritable amour : un style de vie sobre et solidaire, des relations sincères et pures, un engagement honnête dans les études et le travail, un intérêt profond pour le bien commun. N’ayez pas peur d’apparaître différents et d’être critiqués pour ce qui peut sembler être perdu ou passé de mode : votre génération, mais aussi les adultes et en particulier ceux qui semblent loin de la mentalité et des valeurs de l’Évangile, ont profondément besoin de voir quelqu’un qui ose vivre selon la pleine humanité manifestée par Jésus-Christ. »
 

L'on pouvait alors découvrir un pape, proche des jeunes, capable de se laisser interroger en toute simplicité. Un visage bon et souriant....

 

"Vous ne devez pas avoir peur de rêver les yeux ouverts à de grands projets de bien et vous ne devez pas vous laissez décourager par les difficultés ».

 
Merci à tous ceux qui nous ont permis de vivre cet évènement unique !
Et Louange à Dieu d'avoir donné Benoit XVI comme Pape, à son Eglise !

Le coeur trésaille encore à l'idée de ce que nos avons pu vivre à Lorette. Et en repensant à cette foule immense qui s'était réunie, vraiment, il n'y a aucun doute: Dieu était là, bien présent au milieu de nous..... Alléluia !

 

 

 

Homélie de la messe du 2 septembre 2007 à Lorette :

(source: zenit.org)

 

Chers frères et sœurs, Chers jeunes amis !

Après la veillée de cette nuit, notre rencontre de Lorette se conclut à présent autour de l'autel par la solennelle Concélébration eucharistique. J'adresse encore une fois mon salut le plus cordial à tous. Je salue de manière particulière les évêques et je remercie Mgr Angelo Bagnasco qui s'est fait l'interprète de vos sentiments communs. Je salue l'archevêque de Lorette, qui nous a accueillis avec affection et attention. Je salue les prêtres, les religieux, les religieuses et ceux qui ont préparé avec soin cette importante manifestation de foi. J'adresse un salut respectueux aux autorités civiles et militaires présentes, avec une mention particulière pour le vice-président du Conseil des Ministres, M. Francesco Rutelli.

C'est véritablement un jour de grâce ! Les lectures que nous avons écoutées il y a quelques instants nous aident à comprendre l'œuvre merveilleuse qui a été accomplie par le Seigneur en nous permettant de nous rencontrer, ici à Lorette, si nombreux et dans un climat joyeux de prière et de fête. A travers notre rencontre au Sanctuaire de la Vierge se réalisent, dans un certain sens, les paroles de l'Epître aux Hébreux : « Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant ». En célébrant l'Eucharistie à l'ombre de la Sainte Maison, nous nous approchons nous aussi « des milliers d'anges en fête et de l'assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux ». Nous pouvons ainsi faire l'expérience de la joie de nous trouver face à « Dieu, le juge de tous les hommes, et les âmes des justes arrivés à la perfection ». Avec Marie, Mère du Rédempteur et notre Mère, nous allons surtout à la rencontre du « médiateur d'une Alliance nouvelle », notre Seigneur Jésus Christ (cf. He 12, 22-24). Le Père céleste, qui de nombreuses fois et de différentes façons, a parlé aux hommes (cf. He 1, 1), offrant son Alliance et rencontrant souvent des résistances et des refus, a voulu dans la plénitude des temps établir avec les hommes un pacte nouveau, définitif et irrévocable, en le scellant avec le sang de son Fils unique, mort et ressuscité pour le salut de toute l'humanité. Jésus Christ, Dieu fait homme, a assumé notre chair elle-même en Marie, il a pris part à notre vie et il a voulu partager notre histoire. Pour réaliser son Alliance, Dieu a cherché un cœur jeune et il l'a trouvé en Marie, « jeune femme ».

Aujourd'hui encore, Dieu cherche des cœurs jeunes, il cherche des jeunes au grand cœur, capables de Lui faire de la place dans leur vie pour être les acteurs de la Nouvelle Alliance. Pour accueillir une proposition fascinante comme celle que nous fait Jésus, pour établir une Alliance avec Lui, il faut être jeunes intérieurement, capables de se laisser interpeller par sa nouveauté, pour entreprendre avec Lui des routes nouvelles. Jésus a une prédilection pour les jeunes, comme le souligne le dialogue avec le jeune homme riche (cf. Mt 19, 16-22; Mc 10, 17-22) ; il respecte leur liberté, mais il ne se lasse jamais de leur proposer des objectifs plus élevés pour la vie : la nouveauté de l'Evangile et la beauté d'une conduite sainte. Suivant l'exemple de son Seigneur, l'Eglise continue à avoir la même attention. Voilà pourquoi, chers jeunes, elle a pour vous une immense affection, elle est proche de vous dans les moments de joie et de fête, d'épreuve et d'égarement ; elle vous soutient par les dons de la grâce sacramentelle et vous accompagne dans le discernement de votre vocation. Chers jeunes, laissez-vous emporter par la vie nouvelle qui naît de la rencontre avec le Christ et vous serez en mesure d'êtres des apôtres de sa paix dans vos familles, parmi vos amis, au sein de vos communautés ecclésiales et dans les divers milieux dans lesquels vous vivez et œuvrez.

Mais qu'est-ce qui rend vraiment « jeunes » au sens évangélique ? Notre rencontre, qui se déroule à l'ombre d'un sanctuaire marial, nous invite à tourner notre regard vers la Vierge. Nous nous demandons donc : comment Marie a-t-elle vécu sa jeunesse ? Pourquoi, en elle, l'impossible est-il devenu possible ? Elle nous le révèle elle-même dans le chant du Magnificat : Dieu « s'est penché sur son humble servante » (Lc 1, 48a). L'humilité de Marie est ce que Dieu apprécie plus que tout autre chose en elle. Et c'est précisément de l'humilité que nous parlent les deux autres lectures de la liturgie d'aujourd'hui. N'est-ce pas une heureuse coïncidence que ce message nous soit adressé précisément ici, à Lorette ? Ici, notre pensée se tourne naturellement vers la Sainte Maison de Nazareth qui est le sanctuaire de l'humilité : l'humilité de Dieu qui s'est fait chair, qui s'est fait petit, et l'humilité de Marie qui l'a accueilli dans son sein ; l'humilité du Créateur et l'humilité de la créature. De cette rencontre d'humilité est né Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme : « Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser pour trouver grâce devant le Seigneur ; car grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles », nous dit le passage de l’Ecclésiastique (3, 18) ; et dans l'Evangile, Jésus, après la parabole des invités aux noces, conclut : « Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé » (Lc 14, 11). Cette perspective indiquée par les Ecritures apparaît aujourd'hui plus que jamais provocante pour la culture et la sensibilité de l'homme contemporain. L'humble est perçu comme une personne qui renonce, un vaincu, quelqu'un qui n'a rien à dire au monde. C'est en revanche la voie maîtresse, et non seulement parce que l'humilité est une grande vertu humaine, mais parce qu’elle représente en premier lieu la façon d'agir de Dieu lui-même. Elle est la voie choisie par le Christ, le Médiateur de la Nouvelle Alliance, qui, « reconnu comme un homme à son comportement, s'est abaissé lui-même, en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix » (Ph 2, 8).

Chers jeunes, il me semble apercevoir dans cette parole de Dieu sur l'humilité un message important et plus que jamais actuel pour vous qui voulez suivre le Christ et faire partie de son Eglise. Le message est le suivant : ne suivez pas la voie de l'orgueil, mais celle de l'humilité. Allez à contre courant : n'écoutez pas les voix intéressées et persuasives qui, de toutes parts, diffusent aujourd'hui des modèles de vie basés sur l'arrogance et la violence, le pouvoir et le succès à tout prix, l'apparence et la possession, au détriment de l'être. De combien de messages, qui parviennent surtout à travers les mass media, êtes vous les destinataires ! Soyez vigilants! Soyez critiques! Ne suivez pas la vague produite par cette puissante action de persuasion. N'ayez pas peur, chers amis, de préférer les voies « alternatives » indiquées par l'amour véritable : un style de vie sobre et solidaire ; des relations d'affection sincère et pures ; un engagement honnête dans l'étude et le travail ; l'intérêt profond pour le bien commun. N'ayez pas peur d'apparaître différents et d'être critiqués pour ce qui peut sembler perdant ou démodé : les jeunes de votre âge, mais aussi les adultes, et en particulier ceux qui semblent le plus éloignés de la mentalité et des valeurs de l'Evangile, ont un besoin profond de voir quelqu'un qui ose vivre selon la plénitude d'humanité manifestée par Jésus Christ.

Chers amis, la voie de l'humilité n'est donc pas la voie du renoncement, mais du courage. Elle n'est pas le résultat d'une défaite, mais d'une victoire de l'amour sur l'égoïsme et de la grâce sur le péché. En suivant le Christ et en imitant Marie, nous devons avoir le courage de l'humilité ; nous devons nous confier humblement au Seigneur car ce n'est qu'ainsi que nous pourrons devenir des instruments dociles entre ses mains, et lui permettrons de faire de grandes choses en nous. Le Seigneur a accompli de grands prodiges en Marie et dans les saints ! Je pense, par exemple, à François d'Assise et à Catherine de Sienne, Patrons d'Italie. Je pense également à des jeunes splendides comme sainte Gemma Galgani, saint Gabriele dell'Addolorata, saint Louis Gonzague, sainte Maria Goretti, née non loin d'ici, les bienheureux Piergiorgio Frassati et Alberto Marvelli. Et je pense encore à de nombreux jeunes garçons et filles qui appartiennent à l'assemblée des saints « anonyme », mais qui ne sont pas anonymes pour Dieu. Pour Lui, chaque personne est unique, avec son nom et son visage. Nous sommes tous appelés, et vous le savez, à être saints !

Comme vous le voyez, chers jeunes, l'humilité que le Seigneur nous a enseignée et dont les saints ont témoigné, chacun selon leur vocation originale, n'est en aucune manière une façon de vivre comme des personnes qui renoncent. Regardons en particulier Marie : à son école, nous aussi, comme elle, nous pouvons faire l'expérience de ce oui de Dieu à l'humanité, dont jaillissent tous les oui de notre vie. C'est vrai, les défis que vous devez affronter sont nombreux et importants. Mais le premier demeure toutefois celui de suivre le Christ jusqu'au bout, sans réserve ni compromis. Et suivre le Christ signifie se sentir une partie vivante de son corps, qui est l'Eglise. On ne peut pas se dire disciples de Jésus si l'on n'aime pas et si l'on ne suit pas son Eglise. L'Eglise est notre famille, dans laquelle l'amour pour le Seigneur et pour les frères, en particulier dans la participation à l'Eucharistie, nous fait ressentir la joie d'avoir à présent un avant-goût de la vie à venir qui sera totalement illuminée par l'Amour. Que notre engagement quotidien soit de vivre ici-bas comme si nous étions déjà là-haut. Se sentir Eglise est donc une vocation à la sainteté pour tous ; un engagement quotidien à construire la communion et l'unité en surmontant toute résistance et toute incompréhension. Dans l'Eglise, nous apprenons à aimer en nous éduquant à l'accueil gratuit de notre prochain, à l'attention envers ceux qui sont en difficulté, les pauvres et les derniers. La motivation fondamentale qui unit les croyants dans le Christ n'est pas le succès, mais le bien, un bien encore plus authentique s'il est partagé, et qui ne consiste pas avant tout à avoir ou à pouvoir, mais à être. Ainsi s'édifie la cité de Dieu avec les hommes, une cité qui, dans le même temps, croît sur terre et descend du Ciel, car elle se développe dans la rencontre et dans la collaboration entre les hommes et Dieu (cf. Ap 21, 2-3).

Suivre le Christ, chers jeunes, comporte en outre l'effort constant d'apporter sa contribution à l'édification d'une société plus juste et solidaire, où tous puissent jouir des biens de la terre. Je sais qu'un grand nombre d'entre vous se consacrent avec générosité à témoigner de leur foi dans les divers milieux sociaux, en étant actifs dans le domaine du volontariat, en œuvrant à la promotion du bien commun, de la paix et de la justice dans chaque communauté. L'un des domaines dans lequel il apparaît urgent d'œuvrer, est sans aucun doute la sauvegarde de la création. L'avenir de la planète, qui présente les signes évidents d'un développement qui n'a pas toujours su protéger les équilibres délicats de la nature, est confié aux nouvelles générations. Avant qu'il ne soit trop tard, il faut faire des choix courageux, qui sachent recréer une solide alliance entre l'homme et la terre. Un oui ferme est nécessaire pour la sauvegarde de la création, ainsi qu'un engagement puissant pour inverser les tendances qui risquent de conduire à des situations de dégradation irréversible. C'est pourquoi j'ai apprécié l'initiative de l'Eglise italienne de promouvoir la sensibilité sur les problématiques de la protection de la création, en instituant une Journée nationale, qui tombe précisément le 1er septembre. Cette année, l'attention se porte en particulier sur l'eau, un bien précieux qui, s'il n'est pas partagé de façon équitable et pacifique, deviendra malheureusement un motif de graves tensions et d'âpres conflits.

Chers jeunes amis, après avoir écouté vos réflexions d'hier soir et de cette nuit, en me laissant guider par la Parole de Dieu, j'ai voulu à présent vous confier mes réflexions, qui veulent être un encouragement paternel à suivre le Christ pour être témoins de son espérance et de son amour. Pour ma part, je continuerai d'être proche de vous par la prière et l'affection, afin que vous poursuiviez avec enthousiasme le chemin de l'Agorà, cet itinéraire triennal particulier d'écoute, de dialogue et de mission. En concluant aujourd'hui la première année à travers cette magnifique rencontre, je ne peux manquer de vous inviter à vous tourner déjà vers le grand rendez-vous de la Journée mondiale de la Jeunesse, qui se tiendra l'an prochain à Sydney, au mois de juillet. Je vous invite à vous préparer à cette grande manifestation de foi des jeunes, en méditant le Message qui approfondit le thème de l'Esprit Saint, pour vivre ensemble un nouveau printemps de l'Esprit. Je vous attends donc nombreux en Australie également, en conclusion de votre deuxième année de l'Agorà. Tournons enfin, une fois de plus, notre regard vers Marie, modèle d'humilité et de courage. Vierge de Nazareth, aide-nous à être dociles à l'œuvre de l'Esprit Saint comme tu le fus toi-même ; aide-nous à devenir toujours plus saints, disciples amoureux de ton Fils Jésus ; soutiens et accompagne ces jeunes, afin qu'ils soient de joyeux et infatigables missionnaires de l'Evangile parmi les jeunes de leur âge, dans toutes les régions d'Italie. Amen !

Publié le Jeudi 06 septembre 2007 • 4318 visites