En ce lundi matin, le lycée Notre Dame de Valenciennes accueille soeur Marie Stella. D ans sa présentation, elle est accompagnée par Marie Payen (responsable de Jeunes Cathocambrai) et Florine (jeune bénévole qui revient de 4 mois d’engagement dans l’association de Soeur Marie Stella, Vivre dans l’Espérance).
Après avoir présenté brièvement son pays, le Togo, soeur Marie Stella nous parle de son choix de vie en devenant soeur Hospitalière du Sacré Coeur de Jésus. Infirmière diplômée, elle se met au service des plus pauvres, et des reclus de la société togolaise : les personnes infectées par le Sida et plus particulièrement les enfants.
“Quand on est animé par la flamme de l’amour, on peut faire des choses extraordinaires !”
Depuis, les année s 1990 où elle fonde son association “Vivre dans l’Espérance”, Soeur Marie Stella remue ciel et terre pour redonner une vie digne aux malades du sida. Elle sait la fragilité de la vie humaine et la force de la joie partagée.
Grâce à elle, 1.500 enfants togolais, orphelins ou malades du sida, ont retrouvé l'amour d'une grande « famille ». Son enthousiasme, son énergie et son amour des tout petits nous sautent aux yeux et le choix du nom de son association reflète exactement ce qu’elle est. L’espérance envers les autres et l'espérance dans la vie chevillée dans le coeur envers et contre tout :)
Florine ou la joie de donner et de recevoir
La discussion se poursuit avec Florine, jeune femme qui a décidé de faire une césure dans ses études pour offrir son temps à l’association Vivre dans l’Espérance. Elle vient témoigner auprès des jeunes lycée ns de sa foi, de son investissement et de l’abandon dont elle a dû faire preuve lors de son arrivée au Togo.
Enflammée par son expérience auprès des plus pauvres, l’aventure qu’elle relate pèse lourd sur son jeune auditoire : “On peut chacun être cette main tendue… Etre un regard d’espoir pour l’autre”...
“Lorsque j’ai choisi de donner mon temps pour l'association, j’ai dû apprendre à me décentrer de moi même, ce n’était pas à moi de faire ce qui me semblait bon pour eux, mais à eux de me dire ce que je devais faire.”
“Réussir sa vie, c’est faire réussir celle des autres” comme le disait Mgr Garnier
Pour finir cette intervention, les jeunes posent différentes questions sur la manière dont ils peuvent aider, sur le retentissement dans la maison familiale (plutôt que orphelinat) lorsqu'un enfant meurt…
Le mot de conclusion revient à Soeur Marie Stella : “Quand on se tient la main, on peut avancer. Avancer seul, c’est plus difficile”.
Nul doute que cette rencontre change déjà les coeurs et fait déplacer tous nos repères occidentaux bien ancrés dans le confort.
Soeur Marie Stella et Florine sont les témoins vivants qu'il y a plus de joie à donner qu'à recevoir. Leurs existences comblées sont un exemple à imiter ou tout au moins sèment dans les esprits un choix possible pour réussir sa vie en la donnant.