Tout le monde est bien rentré !
Un ENORME merci à Héloise et Paul qui ont tenu cette chronique (avec brio !) pleine d'humour et d'originalité, laissant transparaitre les merveilleux moments partagés, les formidables lieux visités, et les paroles qui ont touché les coeurs.
Mardi 23 juillet : l'Evangile, source de simplicité
ACTE 1
L'arrière plan de l'acte premier se constitue d'un décor représentant la Basilique St Francois. Il s'agit en fait d'immenses peintures représentant les fresques de Giotto. Un ensemble de porches est présent sur les côtés de la scène. Au centre de la pièce siège, dit on le véritable tombeau de St François. Ce tout premier acte se déroule dans notre époque contemporaine, plus précisemment à Assise où des pèlerins ont l'honneur de visiter la Basilique St François.
Le frère : Chers pélerins venu de loin, bienvenu dans la demeure du Seigneur.
Laissez moi vous presentez nos murs si bien décorés.
Faites bien attention, vous y verrez Jesus et St François de tous côtés. .
Père Emmanuel : Comment se fait-ce qu'il était sur tous les murs en étant humble de cœur ?
Le frère : C'est à la mort de François,
que le pape décida
de construire cet édifice,
où on pouvait y célébrer des offices.
D'ailleurs, regardez si bas,
Recueillons nous sur le tombeau de Francois.
A l'époque il n'était pas visible,
Mais depuis peu il est accessible.
Un jeune pèlerin : Comment cela se faisse, que le bâtiment vu de l'éxterieur est si grand, alors que le plafond bien que beau, est bas ?
Le frère : Bien observé, jeune pèlerin !
Il s'agit bien de deux édifices en un.
L'église inférieure a été pensé pour la commémoration de St François,
La supérieure, pour la célébration du Seigneur notre Roi.
Approchez vous donc des reliques,
Elles sont très uniques.
Les pèlerins et le frère qui leur sert de guide se déplacent vers la Basilique supérieure, représentée par les fresques de Giotto.
Le frère : Voici toute la vie du Saint,
elle est mise en parallèle avec celle du Saint des Saints.
Les pèlerins : Un grand merci de nous avoir éclaircis !
Transition messe
Père Canart : Mes amis, j'aimerai partager avec vous, des paroles échangées entre François, cherchant la paix, auprès de Ste Claire. Tout d'abord : « François ne se préoccupait pas tant de savoir s'il porterait beaucoup de fruits, mais il veillait à ce que son fruit ne soit pas amer ». D'autre part, « Claire invite François à vivre dans le temps de Dieu. Nos troubles viennent souvent de nos regards trop humain, et de ce que l'on ne regarde pas suffisamment avec le regard de Dieu. » Pour finir, « Claire explique que l'incendie de son monastère dû à la maladresse d'une sœur, sera quelque chose de trop grand pour qu'elle en soit profondement troublée, car Dieu à un plan »
Après avoir bien chanté et bien prié
Marie Payen : A la bouffe ! Roberto vient de revenir avec des pizzas plein les mains
ACTE 2
On retrouve nos pèlerins à Assise. La scène est à présent dans les ruelles d'Assise. Au fond se dresse le fort de la Rocca que certains s'apprêtent à pénétrer. Pendant ce temps, d'autres pèlerins disparaissent en fond de scène pour aller revisiter des églises ou tout simplement se promener.
Les jeunes pèlerins : Quand est ce qu'on arrive ?
Père Eric : Ecoutez moi bien, c'est un château fort dominant la ville d'Assise depuis le Moyen-Age.
Les jeunes pèlerins : On a envie de faire pipi...
Père Eric : D'abord aux mains des Allemands sous le règne de Frédéric Barbe-rousse. qui a été pris par les états pontificaux .
Les jeunes pèlerins : Nathan et Léonie, ils m'embêtent....
Père Eric :Il a souvent représenté comme un symbole du pouvoir despotique par les habitants d'Assise. Il a ensuite servit à protéger la vie.
Les jeunes pèlerins : J'ai froid... On est presque arrivés ?
Père Eric : OOOh ! Par contre, si vous continuez à embêter votre monde, la légende veut que ça soit sur les genoux que vous finissiez la montée !
Un silence s'installe
Père Théophane : Eric, tu as encore choqué les enfants ! De toute manière nous voilà arrivés.
S'en suivit la visite du fort, ou chacun visita les pièces à sa guise. La récompense fut l'arrivée au sommet qui émerveilla les yeux ébahis des pèlerins. Une pause glace s'imposa avant de retrouver le reste du groupe.
Père Emmanuel : Allez les plus beaux, rentrons à pieds, les estropiés et les impotents les taxis vous attendent !
C'est tout gaiement que partirent les moins moches, secs au départ, trempés par l'effort à l'arrivée.
Père Emmanuel : Bon, comme on est les meilleurs, on vous offre une petite glace, et 2 temps de prière en chemin !
Après près de 3 heures de marche. Les pèlerins furent récompensés par quelques toasts et boissons fraiches à leur arrivée au camp.
Robert : Tous à table, pour le bénir le repas qui nous a été offert par les propriétaires : un porchetta.
Le repas passa paisiblement.
Deux jeunes pèlerins : « Et pour les animateurs ! Un grand Merci pour nous avoir éclairci. A tous hip hip hip !»
Tous en choeur : « Hourra ! »
Les deux jeunes pelerins : « Hip Hip Hip ! »
Les autres : « Hourra ! »
Une dernière fois : « Hip Hip Hip ! »
Enfin : « Hourraaa ! »
C'est ainsi que cette journée se termina dans la joie et la bonne humeur ! Le cochon était fini et Robertix repus !
Lundi 22 juillet : L'Evangile, source de miséricorde
Ce fut très tôt aujourd'hui ! 7H30 petit-déjeuner et départ à 8H30 direction l'érmitage des Carceri. Nous étions tous en connaissance de cause qu'une longue randonnée nous attendez ce jour. Mais jamais, ô grand jamais, nous nous attendions à cette épreuve. Une montagne culminait devant nous, traversée de chemins escarpés nous guidant vers le sommet. C'est en prenant notre courage à 2 mains, armés de nos plus belles chaussures de marche, que nous avons arpenté les sentiers montants à la recherche d'un plat, ou d'une descente. C'est par un esprit convivial que s'est déroulé la montée, par petits groupes, à petits pas et chacun à son propre rythme. Mais quelle panorama ! Croyez nous, cet effort matinal en valait le détour ! Ce lieu paisible, nous a accueilli avec une petite messe dans la nature, à la manière de St François. Pour mériter le repas il nous fallut rebrousser chemin vers un lieu fait pour. Fût-cela fait, un temps de silence et de réconciliation proposé à chacun pendant 2 petites heures. Après avoir apprécié la nature, il fallut redescendre de notre sommet afin de rentrer se remettre de nos émotions. Pour clôturer cette journée en hérmite, la famille Cauchy nous a proposé une veillée sur le thème de leur famille.
Nathan, 20 ans, villageois de Wassigny nous dépeint: « Cet après-midi nous pouvions aller auprès d’un prêtre pour recevoir le sacrement de la réconciliation, s’isoler pour écrire un psaume ou juste prier. En gravissant quelques marches j’ai pu m’installer dans les bois entre deux cabanes/grottes de Franciscains lorsqu’ils venaient encore ici à l’époque de Saint François ! J’ai profité de ce temps d’introspection pour me reposer, lire quelques psaumes et mettre sur papier mes pensées, le tout dans un décor bucolique, entouré de chant d’oiseaux et de vent soufflant dans les feuilles... »
Héloïse, 16 ans de Valenciennes, ressasse : "Ce soir, la famille Cauchy nous a présenté leur manière de vivre au quotidien et nous a expliqué leur relation avec Dieu, les autres et comment ils vivent leur foi en famille, à l'école… j'ai trouvé cela très intéressant parce que ça nous a permis de voir comment vie une famille nombreuse composée de 5 garçons âgés de 2 ans à 10 ans. Cela m'a permis de réaliser que le Christ est présent dans chacune des familles et à chaque instant même dans les moments difficiles."
Dimanche 21 juillet : L'Evangile, appel à la pauvreté
Un peu de répit aujourd'hui, le lever s'est effectué assez tard. Il s'agissait de reprendre du poil de la bête afin de pouvoir profiter au mieux de la beauté des bâtisses d'Assise. La journée commença donc par la visite du couvent des Clarisses d'Assise. Soeur Thérese-Myriam nous raconta la façon dont le discernement de sa vocation s'est fait. Elle a utilisé la métaphore du puzzle : pendant notre vie nous recevons, par la prière ou non, différentes pièces de ce puzzle et le Seigneur nous aide à les associer. En citations cela donne : « Va, vie et aime », « Les constructions fondamentales naissent dans les fragilités », « Sois bénis Seigneur pour m'avoir créée ». S'en suit la messe dominicale en plein air avec pour paysage la vallée assisienne. Le jardin dans lequel elle fut effectuée nous servit de support pour le frugal banquet #Platon, composé de divers casse-croutes allant de la mortadelle à la roquette. Sieste et remplissage de gourdes pour mieux repartir : la recette miracle pour survivre à Assise. La basilique Ste Claire est l'église dans laquelle est placée la véritable croix de St Damien ainsi que le tombeau de Ste Claire. Ce fut un moment très intense pour la plupart du groupe, se dire que c'est devant cette même croix que François a reçu le message de Dieu est émouvant. Mais l'heure des glaces avait sonnée. Le bon diocèse nous offrit généreusement une glace chacun sous l'impulsion divine de Marie PAYEN. La chaleur ardente fit que nous passâmes rapidement à l'activité suivante : une chasse au trésor dans toute Assise ! Les différents animateurs et prêtres se déguisèrent (à l'exception d'un prêtre qui plus est vicaire général) en populasse de l'époque de François et Claire. Tout le monde finit sa mission et la soirée se termina par une virée au restaurant !
Rémy de 27 ans, habitant d' Aniche rend compte de ce jour : "Aujourd'hui, ce qui m'a vraiment plu, c'est le jeu de piste à travers la ville d'Assise. Nous avons donc eu l'occasion de découvrir de belles églises, dont celle construite là où Saint François est né.
De plus, les interactions avec les animateurs, qui ont joué un rôle, ont permis de comprendre la vie de Saint François et Sainte Claire"
Grace de 18 ans, vivant à Bousignies et Lisa de 17 ans, de Bellignies nous partage : « Cet après midi nous avons participé à un jeu de piste pour découvrir autrement la vie de St François et Ste Claire. Nous avions des énigmes pour rejoindre des lieux où l'on pouvait retrouver les animateurs interprétant des témoins de François tel que Ste Claire, un prêtre, un évêque, un pèlerin, un ami de François et ses parents.
Nous avons pu être imprégnés dans l'histoire grâce aux points de vues de différents témoins qui nous prenaient à partie. La forme du jeu de piste nous a plu car c'est plus attrayant que d'écouter parler simplement. La simplicité de vie de St François et Ste Claire nous a touché, car on s'est rendu compte de tout le confort qu'on a par rapport à eux, et ça nous a fait réfléchir. »
Samedi 20 juillet : Appel à l'Emmerveillement
Voici LE sonnet du pèlerinage :
Il faisait chaud quand nous sommes partis ce matin.
Remplis de joie, de force, d'espoir et de vaillance,
Au portioncule on découvrit les franciscains,
Suivi d'une prière pour obtenir l'indulgence.
Fut-ce cela fait, nous mangeâmes au resto.
Pâtes, salades et fruits, nous fûmes bien vite repus.
Vite, faut aller à Saint - Damien presto presto.
Saint - Damien est le berceau du franciscanisme :
"Va et repare mon Église qui est en ruine".
Sainte Claire y agissait avec Altruisme
Et st François admirait sa beauté divine.
Un bravo à Theophile pour sa communion
Pour la veillee, les loups garous ont presqu' gagnés
Cette cinquième journée fut une bénédiction
Alice, 18 ans, de Caudry, nous depeind son expérience :"La visite du monastère Saint Damien m'a permis de faire entrer le silence dans mon cœur et de connaître encore plus la vie de François. Nous avons eu pendant 1h un temps de silence pour pouvoir penser au pèlerinage et à toutes les intentions qui nous tiennent à cœur. La différence avec Rome est impressionnante. Avec Rome c'est dans le beau visuel, assise c'est le beau spirituel"
Domitille, 20 ans, de Valenciennes, nous narre : "À côté de l'église Notre Dame des Anges, où se trouve la Portioncule (première chapelle restaurée par Saint François), il y a une statue de Saint François en prière.
Je l'ai trouvée très belle, mais ce qui m'a surtout émerveillé, c'est la présence de plusieurs tourterelles (qui semblent avoir fait leur nid à côté), juste devant la statue.
Même après sa mort, Saint Francois attire toujours à lui les animaux de la Création !"
Vendredi 19 juillet : Une Église entre terre et ciel
C'est avec une triste nouvelle, que le réveil résonna ce matin, c'était le dernier jour à Rome... Qui dit changement de lieu, dit les sacs à remballer, et sans ne rien oublier c'est beaucoup mieux ! Les plus courageux eurent la dure tâche de ranger et nettoyer le logement ainsi que de faire les courses .Les plus curieux eurent la nostalgie de prendre la dernière fois le métro dans leur première ville d'accueil. Nous nous dirigeâmes d'un pas décidé, après un succulent café, dans le musée du Vatican. De si bon matin, nos yeux n'étaient pas tout à fait ouverts, assez tout de même pour remarquer la file d'attente incommensurable. A l'intérieur, le spestacle en valait le coup. Des oeuvres antiques ornaient des salles entières, toutes plus décorées les unes que les autres. C'était un vrai délice visuel. Et le meilleur était encore à venir... (suspens). La chapelle Sixtine était au bout de notre si beau périple. Rythmé de « Silencio » et de « No pictures », notre contemplation n'était que plus folklorique. Comme promit, le doigt d'Adam évitait celui de Dieu, et la fresque du jugement dernier était au rendez-vous. Mais seulement pour un court instant car le bus n'attend pas ! Après 2 heures de repos bien méritées, Assise montra le bout de son nez. Une veillée clôtura cette première soirée dans les montagnes italiennes.
Laurent Lebrun, 18 ans de Valenciennes, nous raconte "Une des oeuvres qui m'a le plus marqué au musée de vatican fût la toile du Christ victorieux. Une toile représentant le Christ vaincant la mort en sortant de son tombeau tout auréolé de lumière. Elle nous rappelle que le Christ sera toujours la pour nous aider dans toute les épreuves de la vie."
Epiphanie, 20 ans du Togo nous éclaire : "Ce qui m'a le plus touché aujourd'hui, c'est la représentation des différents évangiles au sein de la chapelle Sixtine. Les couleurs des fresques sur les murs et au plafond m'ont sautées aux yeux."
Jeudi 18 juillet : Une Église de disciples
En direct de Rome, 3ème jour. Pas d'encombres au niveau réveil. Après avoir repris des forces, la place d'Espagne nous attendait à bras ouverts. 138 marches à gravir nous séparait de la Trin ité des Monts. C'est avec bravoure, courage, force et honneur qui nous arrivâmes au point culminant où deux religieux nous attendaient : un prêtre et une sœur. S'en suivit un topo de leur part sur la prière. Nous vous avons sélectionné les paroles fortes : " si tu ne pries pas tu es foutu" ; "prier c'est gagner du temps" ; " on est tous des saints en devenir". A méditer aussi chez vous ! Un coucou à la mater admirabilis avant une admiration bien sympathique dans la chapelle du complexe religieux rythma la fin de la matinée. Fût-ce cela fait, les verdoyants jardins nous permirent de savourer avec saveur une salade de "Penne(s)" sur un lit d'olives noires dénoyautées. Puis chacun divergea par groupes de 4 minimum, les mineurs accompagnés de majeurs et si problème, Marie Payen répondait sous la minute. Mais pas de problème il n'y eut. Tout le monde se retrouva à l'église Saint Louis des Français pour célébrer la messe. Nous répondîmes à l'appel de Dieu à la façon de Saint Matthieu, à travers les tableaux du Caravage. Cela nous permis également d'évoquer la question des vocations, et d'y réfléchir. La faim se fit ressentir chez nos jeunes et gais lurons. C'est grâce à la récolte monnaitaire de tonton Éric dans les fontaines de la ville que nous pûmes nous offrir un luxueux restaurant français tenu par des sœurs. Au menu ce soir, une farandole de crudités ornementée de sa sauce vinaigrette. Ensuite fût servi un coq au vin blanc sans vin (car mineurs non-autorisés) agrémenté de pommes de terre cuites à la façon belge. Le couronnement de ce repas fut lorsque la part de tarte croustillante apparu sous nos yeux ébahis. Les sœurs clôturèrent le repas en offrant des chants et des danses. Comme la fin de la faim se faisait proche, nous nous hâtâmes de déguster les meilleures glaces de Rome en sillonnant les places aux fontaines. Ah mince, il se faisait tard, au dodo donc !
Marie Soyez, 18 ans de Bousignies partage : "Un des moments qui m'a marqué, est lorsque l'on a decouvert les tableaux du Caravage à l'église St Louis des français. Chaque tableau nous montre le cheminement de St Matthieu vers sa vocation (appel à suivre le Christ, écriture des évangiles et mort de Matthieu). J'ai été très impressionnée de voir ces œuvres en vrai et de comprendre chaque élément et chaque petit clin d'œil que le peintre a voulut laisser."
Adrien Gravelines, 22 ans, de Valenciennes témoigne : "Nous sommes partis pour l'ancien monastère de la Trinité des monts, nous avons été accueillis par deux menbres de la communauté de l'Emmanuel qui nous ont apporté leur témoignage sur leur vie de prêtre et de laïc consacrée et surtout la place de la prière dans le vie. Anecdote intéressante, l'église est sous administration Française en plein Rome. J'ai personnellement apprécié les témoignages du matin, sur la prière, comme il nous a était dit, "si l'on prie pas on est foutu" et ces paroles je les trouve touchantes car elle raisonnaient avec les paroles du Pape demandant à la jeunesse d'agir. Enfin la Trinité des monts renferme la peinture de la Mater Admirabilis les couleurs de la peinture sont originales et invitent juste par leur éclat à un temps de prière.
Mercredi 17 juillet : Rome, une Eglise d'Apôtres
Aujourd'hui, une journée monstre nous attendait. Tout commença avec un réveil à 5h du matin qui nous permit d'aller fouler la place Saint Pierre quasi vide. Une extraordinaire messe près de Saint Jean-Paul II, dans la basilique, récompensa notre effort matinal. S'en suivit une ascension rocambolesque du "duomo" avec une vue insaisissable de Rome. Une pause s'imposa. Un sandwich parsemé de salade de type roquette (un grand merci à Marie Payen la meilleure pour sa connaissance inébranlable en variétés de salade verte) et de charcuterie locale de type mortadelle. Un abricot couronna le tout avec splendeur. Nous avons continué notre périple par la visite des catacombes en dessous de la basilique avant de recevoir comme hier un enseignement très édifiant. Pour les chanceux, qui ont eu le droit de prendre une douche. Ils en sont ressortis plus qu'heureux.
Amélie, d'Arleux, du groupe St Leon raconte : « La visite du jour nous a permis de découvrir, l'origine de la basilique St Pierre ainsi que l'histoire de la tombe de St pierre présent sous cette basilique. Nous avons également vu le fondement de l'Eglise, ainsi que ses origines. Le commencement de l'Eglise, avec le lieu où ont été martyrisés des chrétiens. Cet endroit nous a tous touchés profondément. Cette visite fut impressionnante, les mausolées ont été très bien conservés, ce qui nous a permis de nous plonger dans l'époque. Et, un bon anniversaire à Astrid."
Mardi 16 juillet : Une Eglise de baptisés
Ce matin, pas besoin de réveil, le soleil nous a réveillé lui-même. Après un bon petit d ej et la bénédiction du jour, direction le métro pour aller au Colisée. Fusse cela fait, nous sommes allés voir le Baptistère de St Jean du Latran. Le père Théophane nous fit renouveler notre Baptême en ce lieu si symbolique. Puis une messe dans la première cathédrale, et première église du monde, nous attendait sagement. Après un superbe sandwich à l'artichaud accompagné de ses olives dénoyautées, suivi d'une grosse sieste (pour certain), et c'était reparti pour les visites, notamment de l'église St Clément, ainsi que ses ruines sous-terraines. Tonton Eric conta l'histoire de Rome au pied du Colisée, avant de faire une jolie photo, mais seulement avec les plus beaux du groupe ! Comme il se faisait tard et que le repas n'était hélas pas prêt en arrivant, nous avons préféré aller se faire un bon petit resto italien, avec pizzas au menu.
Lisa, 16 ans, de Bavay raconte son 2ème jour : "Ce qui m'a le plus touché, c'est lorsque nous étions tous ensemble dans le baptistère. Nous écoutions Théophane qui nous rappelait ce que représentait le baptême, et nous devions réexprimer notre engagement dans l'église en tant que chrétien (rejeter le péché, affirmer que nous croyons en Dieu...). Et ce qu'il y avait de beau, c'est que nous étions ensemble à le dire, unis, à affirmer une foi partagée. "
Lundi 15 juillet : Pas d'Evangile sans Eglise
Après un court temps d'envoi des pèlerins, tels Abraham partant pour l'inconnu, nous bravons les travaux et bouchons sur la route pour rejoindre l'aéroport de Bruxelles et prendre l'avion pour Rome. Chacun a pour mission d'écrire sur une carte de St François ses attentes pour ce pèlerinage.
Un koala rejoint notre équipe, certains l'appellent Antoine !
Nous avons aussi parmi nous 4 extraordinaires et les frères du Koala !
Arrivés à Rome, nous découvrons la paroisse qui nous accueille, avec le père Jason, un Colombien présent ici depuis 3 ans déjà.
Une équipe part en expédition faire quelques courses (beaucoup de courses !) afin de pouvoir manger ce soir et avoir de bons petits-déjeuners le matin.
Alice, 18 ans, de Caudry raconte l'arrivée à la paroisse : "Nous nous sommes installés dans un local prêté par la paroisse qui est très spacieux avec notamment un piano et une table de ping pong où nous avons pu profiter tous ensemble pendant que le repas était préparé par un groupe. Malgré la fatigue du voyage tout le monde a le sourire aux lèvres.
Ce pélé promet d'être riche en joie et en partage grâce à ce groupe déjà bien soudé !"
Héloïse, 20 ans, de Douai raconte aussi l'arrivée dans la paroisse : "Ce qui m'a principalement marqué aujourd'hui, c'est l'ambiance du bus, qui m'a rappelé le départ des JMJ, tout y était, le sourire des personnes, les chants animés par Robert, l'excitation du départ, le pep's des animateurs... La 2ème chose marquante, c'est l'endroit où nous avons débarqué pour quelques jours après un long voyage ! il s'agit d'une paroisse bien sympathique qui nous héberge dans la convivialité, la simplicité, et le partage ! Comme on nous a promis, pour suivre au mieux les pas de St François
Guillaume, 22 ans, de Valenciennes, raconte aussi : "Le pèlerinage a commencé par un beau temps de prière à la Maison du Diocèse. Ce qui m'a particulièrement marqué pendant ce temps de prière était la bénédiction de chacun d'entre nous par les prêtres.
Cette bénédiction représente la première étape de notre pèlerinage. Cela nous permet de vivre notre pèlerinage en étant guidés par l'Esprit Saint dans la joie et la paix de la même façon que Saint François.
De plus, aujourd'hui nous célébrons Saint Bonaventure, docteur de l'Eglise ayant travaillé à l'unité franciscaine. Cette fête ayant lieu le jour de notre départ en pèlerinage constitue un signe de la Providence nous plaçant dans l'esprit de Saint François d'Assise."