Quand je suis revenu des JMJ, on m’a souvent demandé de raconter, et de dire quels étaient les moments les plus forts.
Mais la plupart du temps j'étais pris par une effroyable incapacité d'expliquer ce que j'avais pu vivre pendants trois semaines.
Qu’est ce qui était le plus fort, l’angoisse de partir avec des inconnus dans un pays inconnu ? L’accueil des néo-zélandais et du père Yvan? Où plutôt celui des Maoris ? Les multiples imprévus ? La joie qui ne nous quittait jamais malgré ces imprévus ? La simplicité de notre bishop ? Les différents et merveilleux paysages de pays qui m’étaient inconnus ? Les catéchèses et les messes avec les néo-calédoniens ? Ou plutôt celles en présence du Pape ? Ou bien encore l’amitié qui s’est si vite installée entre JMJstes et le pincement au cœur lors du retour en France ?
Tous ces instants que nous avons vécus, ces promenades dans Sydney, ces chants que nous avons appris ensemble (Je pense notamment aux petits potes !), ces délires, sont impossibles à expliquer.
Souvent, il m’arrive, en pleine journée, et dans n’importe quels circonstances à penser à un instant très précis qui me met immédiatement le sourire aux lèvres. Cet instant peut aussi bien être un instant de prière, une discussion, une image, un chant…
C’était trois semaines où nous étions totalement dépaysés et où tout était simple. Si je peut le refaire, je le referai !