Pas de vent,
il ne se passe rien,
on a l'impression que la Nature est immuable,
on est apaisé, calme,
presque endormis.
Ça nous va,
presque trop.
Trop de vent nuit.
Ça fait peur,
le vent emporte tout.
L'affronter est au dessus de nos forces.
Les bourrasques emportent tout,
et nous, nous nous sentons impuissants.
Mais le petit vent,
celui qui nous fait pousser sur les pédales,
lorsque nous sommes à vélo,
qui nous fait tenir dans l'effort de nos footings,
qui pousse le bateau hors du port,
et qui nous aide à avancer...
celui-là, nous l'aimons.
Il nous fait partir,
il nous fait grandir,
il nous rend vivants
Oui, il est comme ça, le vent de l'Esprit,
le vent de Pentecôte.
S'il ne souffle pas, tu ne bouges pas,
tu n'avances pas.
C'est bien pour toi,
pas pour l’Église,
mais s'il te pousse,
si tu sens sa caresse,
tu composes avec lui,
tu te mets en route,
il te pousse plus loin que tu ne voulais,
il te fait faire ce que tu ne te croyais pas capable de faire.
Alors oui, viens à nous,
Esprit de Pentecôte,
accompagne notre route,
pousse-nous vers le partage,
fais de nous des disciples audacieux,
fais qu'avec Toi nous nous sentions vraiment
vivants !