Lycée Notre Dame – Cambrai
« La vie après la mort ? C'est une question que tous les hommes se posent à un moment donné. Certains y répondent par la négative : " Il n'y a rien ", ou bien " Le trou, et puis plus rien après ". ". Toutes les cultures où l'on enterrait la personne avec de quoi vivre, manger, chasser, se défendre dans " l'au-delà ", percevaient déjà que l'homme n'est pas fait pour la mort.
Chez les philosophes grecs, tels que Platon, non seulement ils pensaient à une " vie après la mort ", mais ils avaient aussi la conception d'une " vie avant la vie ". Dans ce cadre, la vie terrestre et corporelle était une déchéance, et la mort libérait l'âme du fardeau du corps.
Dans les religions hindouistes et bouddhistes, les âmes enchaînent les existences humaines ou animales. Il n’y a pas de jugement divin ! L’homme peut se libérer de la réincarnation par la connaissance ou par le détachement. La libération totale conduit au nirvana.
Les musulmans croient en un " Paradis " qui verra la rétribution des bons.
Pour les chrétiens, Dieu a envoyé son fils, Jésus Christ, qui s'est fait vrai homme pour nous faire connaître son amour et sa promesse de résurrection. Lui-même est ressuscité le troisième jour après sa mort. La foi dans la résurrection des morts s'appuie sur cette résurrection de Jésus. Le Dieu qui nous a créés ne l'a pas fait pour l'espace d'une vie terrestre comme un jeu ou une absurdité. Par amour, alors que nous n'existions pas encore, il nous a donné la vie et il continue, par amour, de nous appeler à la vie éternelle avec lui. Dans le résumé de leur foi, le credo, les chrétiens croient en la " résurrection de la chair ", c'est-à-dire de l'âme et du corps ensemble comme le Christ Ressuscité ».
« Sur le plan de la foi, cela ne nous apprend rien mais ces témoignages peuvent nous rassurer face à la mort. Il y a des phénomènes qui étonnent, et dont nous n’avons pas d’explications vraiment scientifiques. Ces images sont peut être générées par l’arrêt de notre cerveau ? Avant que le cerveau ne se débranche complètement, il émet, transmet peut être quelques ultimes sensations et, si nous arrivons à remettre la machine en marche, nous nous souvenons de ces dernières images. Tout ceci reste fort mystérieux. »
« L’enfer, c’est de ne plus aimer, écrivait Bernanos. Nous devons être persuadés que Dieu ne condamnera jamais au malheur éternel les hommes qu’il a créés pour le bonheur éternel : Dieu est tout amour. Il ne peut donc pas vouloir l’enfer. Cependant, Dieu a créé les hommes libres. Il ne peut pas nous forcer à l’aimer. Or, imaginons que quelqu’un refuse de croire en Dieu, refuse d’aimer, il se rend incapable de participer à la vie éternelle. C’est le cas de Satan et de ses anges. Alors oui, l’enfer peut exister. Y a-t-il quelqu’un dans cet enfer ? La question reste sans réponse.
Au Moyen Age, on brûlait les hérétiques et les sorcières pour les empêcher d’accéder à la vie éternelle. Certains, en demandant la crémation, voulait aussi manifester leur hostilité en la foi de l’Eglise, en
Longtemps le suicide a été considéré comme le plus grand des péchés. On ne voulait pas enterrer les personnes suicidées à l’Eglise. Mais les mentalités ont aujourd’hui évolué. Si quelqu'un que nous aimons s'est suicidé, il est possible pour un chrétien d'espérer : au temps du Curé d'Ars, au 19ème siècle, une personne s'était suicidée en se jetant d'un pont dans l'eau. A la personne qui pleurait sa mort et désespérait de son salut éternel, le Saint Curé dit : " Entre le pont et l'eau, il a eu le temps de se tourner vers la miséricorde de Dieu ".
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