Le miracle de la vie

Des élèves de la Sagesse (Cambrai) s'émerveillent du miracle de la vie

 

Le miracle de la naissance

 

soeur maternité 2 soeur maternité 2  A quelques jours de Noël, une petite sœur de la maternité catholique de Cambrai a rencontré les élèves de La Sagesse. Deux naissances abordées et mise en parallèle, la naissance de Jésus il y a plus de 2000 ans et les naissances que nous connaissons aujourd’hui avec leur joie, leur peine, leur questionnement…

 

Bonjour, je suis sœur Marie Amédée, petite sœur de la maternité catholique. Dans quelques jours c’est Noël. Cette fête tourne autour de la naissance. C’est pour cela que je suis parmi vous. Pour parler de la naissance. Celle de Jésus d’abord et celle humaine avec leur lot d’émerveillement, de bonheur mais aussi de peines, de difficultés.

Dieu s’est fait tout petit, proche de nous…Il est venu nous dire qu’Il nous aimait chacun et chacune personnellement. Et parce qu’Il nous aime, Il nous crée libre. Il est exigeant mais miséricordieux. Exigeant car Il voudrait que nous fassions mieux mais miséricordieux car Il nous prend où nous en sommes.

Vive l’église quand elle reconnaît que chacun peut être confronté à des choix personnels qui sont souvent difficiles.

Vive l’Eglise quand elle respecte notre conscience personnelle, sans jamais renoncer à la rendre plus responsable.

 

La naissance humaine est aussi magnifique. Après le visionnage d’un film retraçant le développement de l’enfant, du premier jour de la conception jusqu’à l’accouchement, je répondrais à vos questions.

 

 

Combien d’enfants naissent à la maternité catholique chaque année ?

Environ 1200 enfants sont nés cette année et dans la plupart des cas, c’était de grands moments de bonheur, d’émerveillement. Les parents me disent souvent : « C’est la plus belle chose au monde ».

 

Y-a-t-il beaucoup de femmes qui avortent ?

D’abord, il faut savoir qu’un enfant c’est sacré !! Bien sûr, de temps en temps, l’enfant arrive un peu trop tôt. La mère est trop jeune pour s’en occuper et elle pense à l’avortement. Un avortement n’est jamais un acte banal, sans conséquence. Avant de prendre cette décision, il faut en parler, prendre du temps pour mûrir sa décision, connaître les aides… On peut, par exemple, accoucher et confier l’enfant à une œuvre d’adoption. La mère a trois mois de réflexion après la naissance. L’avortement laisse toujours des traces et les difficultés peuvent survenir 15 ans, 20 ans plus tard.

 

Et si la mère désire avorter et le père est contre ?

C’est une situation difficile à gérer car l’enfant appartient au deux. C’est pour cela qu’il est important d’y réfléchir avant avec sa ou son partenaire pour que les choses soient claires. Il faudrait toujours se poser la question de savoir si la fille que j’ai devant moi, je la vois comme la future mère de mes enfants ou si c’est juste pour s’amuser.

 

Y-a-t-il beaucoup d’enfants naissant avec un handicap ?

Cela n’est pas fréquent. Aujourd’hui le handicap se décèle avant la naissance. Nous accompagnons les parents dans leur choix de garder ou non l’enfant. Nous ne jugeons jamais. Souvent les parents font des tas de projets pour leur enfant : « il jouera au foot avec moi », « on fera les magasins ensemble »… Et d’un seul coup, tout s’effondre. Les parents doivent cheminer, revoir leurs projets et accepter cet enfant comme il est.

 

Y-a-t-il une plus grande implication du père ?

La place du père est primordiale. Lui aussi est responsable et bien souvent les jeunes filles se retrouvent lorsqu’elles annoncent à leur petit ami une grossesse.

Cependant depuis plusieurs années on remarque une augmentation des pères qui assistent à l’accouchement, apprennent à donner le bain, le biberon… Un enfant a besoin des deux parents pour bâtir son équilibre. C’est à la mère de donner sa place au père. Certains pères sont jaloux car exclus de la relation mère/enfant. Je me souviens d’un père qui me disait : « ma femme s’occupe tellement du bébé que je n’existe plus. Le soir, elle oublie de préparer le souper ».

 

http://maternites-catholiques.cef.fr/  

 

 

Article publié par emmanuel canart • Publié le Jeudi 21 décembre 2006 • 2753 visites